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Citations sur Le séminaire, livre II : Le Moi dans la théorie de Freud .. (19)

[…] la finalité est toujours impliquée, sous une forme diversement larvée, dans toute notion causale elle-même – sauf à ce qu’on mette précisément l’accent sur l’opposition de la pensée causaliste et de la conception finaliste. Pour la pensée causaliste, la finalité n’existe pas, mais le fait qu’on doive y insister prouve assez que la notion est difficile à manier.
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[...] le complexe d’Œdipe, avec l’intensité fantasmatique que nous lui avons découverte, l’importance et la présence qu’il a sur le plan imaginaire pour le sujet auquel nous avons affaire, devait être conçu comme un phénomène récent, terminal et non pas originel, par rapport à ce dont nous parle Lévi-Strauss.
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S’ils viennent pour croire que nous voulons faire de la psychanalyse le prolongement du dialogue platonicien, ils se trompent. Qu’ils se renseignent.
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[originalité de la pensée apportée par Lévi-Strauss avec la structure élémentaire]

Il met de bout en bout l’accent sur ceci, qu’on ne comprend rien aux phénomènes collectés depuis longtemps concernant la parenté et la famille, si on essaie de les déduire d’une dynamique quelconque naturelle ou naturalisante. L’inceste comme tel ne soulève aucun sentiment naturel d’horreur. [...] Il n’y a aucune déduction possible, à partir du plan naturel, de la formation de cette structure élémentaire qui s’appelle l’ordre préférentiel.
Et cela, il le fonde sur quoi ? Sur le fait que, dans l’ordre humain, nous avons affaire à l’émergence totale englobant tout l’ordre humain dans sa totalité – d’une fonction nouvelle. La fonction symbolique n’est pas nouvelle en tant que fonction, elle a des amorces ailleurs que dans l’ordre humain, mais il ne s’agit que d’amorces. L’ordre humain se caractérise par ceci, que la fonction symbolique intervient à tous les moments et à tous les degrés de son existence. [...]
La totalité dans l’ordre symbolique s’appelle un univers. L’ordre symbolique est donné d’abord dans son caractère universel.
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Ce n’est pas parce qu’ils étaient psychanalystes de naissance, sans avoir été psychanalysés, qu’ils n’étaient pas de bons psychanalystes.
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Le but et le paradoxe du Ménon est de nous montrer que l’épistémè, le savoir lié par une cohérence formelle, ne couvre pas tout le champ de l’expérience humaine, et en particulier qu’il n’y a pas une épistémè de ce qui réalise la perfection, l’arétè de cette expérience. [...]
Ce que Socrate met en valeur, c’est très exactement ceci, qu’il n’y a pas d’épistémè de la vertu, et très précisément de ce qui est la vertu essentielle [...], la vertu politique, par laquelle sont liés dans un corps les citoyens.
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Evidemment, nous avons tous tendance à croire que nous sommes nous. Mais nous n’en sommes pas si sûrs que ça, regardez-y de bien près.
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Avec Freud fait irruption une nouvelle perspective qui révolutionne l’étude de la subjectivité et qui montre précisément que le sujet ne se confond pas avec l’individu.
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L’inconscient échappe tout à fait de ce cercle de certitudes en quoi l’homme se reconnaît comme moi. [...]
Voilà le registre où ce que Freud nous apprend de l’inconscient peut prendre sa portée et son relief. Qu’il ait exprimé cela en l’appelant l’inconscient le mène à de véritables contradictions in adjecto, à parler de pensées [...] inconscientes. Tout cela est terriblement embarrassé parce que la perspective de la communication, à l’époque où il commence à s’exprimer, il est forcé de partir de l’idée que ce qui est de l’ordre du moi est aussi de l’ordre de la conscience. Mais cela n’est pas sûr. S’il le dit, c’est en raison d’un certain progrès de l’élaboration philosophique qui formulait à cette époque l’équivalence moi = conscience. Mais plus Freud avance dans son œuvre, moins il arrive à situer la conscience, et il doit avouer qu’elle est en définitive insituable. Tout s’organise de plus en plus dans une dialectique où le je est distinct du moi.
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L’homme contemporain entretient une certaine idée de lui-même, qui se situe à un niveau mi-naïf, mi-élaboré. La croyance qu’il a d’être constitué comme ci et comme ça participe d’un certain médium de notions diffuses, culturellement admises. Il peut s’imaginer qu’elle est issue d’un penchant naturel, alors que de fait elle lui est enseignée de toutes parts dans l’état actuel de la civilisation. Ma thèse est que la technique de Freud, dans son origine, transcende cette illusion qui, concrètement, a prise sur la subjectivité des individus. La question est donc de savoir si la psychanalyse se laissera aller tout doucement à abandonner ce qui a été un instant entrouvert, ou si au contraire elle en manifestera de nouveau, et de façon à le renouveler, le relief.
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