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Citations sur Vie de saint Dominique (20)

La règle de Saint Augustin, il faut aussi le remarquer, avait sur toute autre l'avantage inappréciable de n'être qu'un simple exposé des devoirrs fondamentaux de la vie religieuse. Aucune forme de gouvernement n'y était tracée ; aucune observance n'y était prescrite, sauf la communauté des biens, la prière, la frugalité, la vigilane des frères sur leurs sens, la correction mutuelle de leurs défauts, l'obéissance au supérieur du monastère, et par-dessus tout la charité, dont le nom et l'onction remplissent ces admirables et trop courtes pages. Dominique, en se soumettant à leurs prescriptions, n'acceptait donc, à proprement parler, que le joug des conseils évangéliques ; sa pensée était à l'aise dans ce cadre hostpitalier dessiné par une main qui semblait avoir voulu créer une cité plutôt qu'un cloître.
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Dieu [...] mit un terme aux anxiétés d'Innocent III. Une nuit que ce pontife dormait dans le palais de Saint-Jean-de-Latran, il vit en songe la basilique près de tomber, et Dominique qui en soutenait sur ses épaules les murailles chancelantes. Averti de la volonté de Dieu par cette inspiration, il manda l'homme apostolique, et lui ordonna de retourner en Languedoc pour y choisir, de concert avec ses compagnons, celle des règles anciennes qui lui paraîtrait la plus plus propre à former la nouvelle milice dont il souhaitait enrichir l'Eglise.
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La fortune hésita là quelque temps, et le temps était précieux ; car la bataillons si heureusement traversés étaient plutôt éblouis que défaits, et pouvaient accabler Montfort par derrière. Un coup qui renversa mort le roi d'Aragon décida de la journée. Le cri et la fuite des Aragonais entraînent tout le reste. Les évêques, qui priaient avec angoisse dans l'église de Muret, les uns prosternés sur le pasé, les autres levant leurs mains vers Dieu, sont bientôt attirés sur les murs par le retentissement de la victoire, et voient la plaine toute couverte de fuyards sous la main terrible des croisés. Un corps de troupes qui essayait d'emporter la ville d'assaut jette les armes bas, et est détruit dans sa fuite. Cependant Montfort revenait de la poursuite des vaincus, et, en traversant le champ de bataille, il rencontra gisant par terre le corps du roi d'Aragon, déjà dépouillé et nu. Il descendit de cheval, et baisa en pleurant les restes meurtris de ce prince infortuné. Pierre II, roi d'Aragon, était un brave chevalier, aimé de ses sujets, catholique et sincère, et digne de ne pas mourir ainsi.
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L'apologie est une injure dont ce grand home n'a pas besoin. Je clos donc sa vie sans la défendre.
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L'hôtesse, voyant qu'ils se contentaient de prendre du pain et de boire un peu de vin, entra dans une grande colère contre le saint, et l'accabla d'injures. [...] A la fin, Dominique lui dit avec douceur : "Ma fille, pour que vous appreniez à recevoir charitablement les serviteurs de Dieu, par égard pour le maître qu'ils servent, je prie le Seigneur Jésus de vous imposer le silence." A peine eut-il achevé, que l'hôtesse devint muette.
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Le bienheureux Dominique leur dit : "Mes filles, j'arrive de la pêche, et le Seigneur m'a envoyé un grand poisson".
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Dominique était alors dans la splendeur de la maturité. Son corps, aussi bien que son âme, avait atteint ce terme de la vie où la vieillesse n'est encore qu'une perfection et une grâce de la vigueur.
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Cet homme, qui n'avait commencé sa carrière véritable qu'à trente-cinq ans, et qui avait mis douze années à se former seize disciples, les voyait maintenant tomber à ses pieds comme les épis mûrs tombent en été sous la faucille du moissonneur. Il ne faut pas s'en étonner : c'est une loi de la grâce et de la nature, qu'une puissance longtemps comprimée agisse avec impétuosité lorsqu'elle vient à rompre ses langes ou ses digues.
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Trois villes gouvernaient alors l'Europe, Rome, Paris et Bologne : Rome par son pontife, Paris et Bologne par leurs universités, qui étaient le rendez-vous de la jeunesse de toutes les nations. Ce furent ces trois villes que Dominique choisit pour etre les capitales de son ordre et en recevoir sur-le-champ des essaims.
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La France est un vaisseau dont l'Europe est le port, et qui a ses ancres dans toute sles mers. Faut-il s'étonner que Dieu l'eût choisie pour être, sous la main de Dominique, le principal instrument d'un ordre destiné à une action universelle ?
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