J'ai lu d'abord -L'Aveuglement- de José Saramago et -Ceux de July- de Nadine Gordimer, parce que s'il y avait bien des êtres capables de survivre, c'était l'épouse du docteur et Maureen. Je me surprenais à inventer de nouveaux chapitres dans mon journal intime, à changer la fin de l'histoire afin que ces héroïnes, qui n'étaient pas autorisées à s'en sortir dans la version originale, le soient dans la mienne. (p. 66)
J'ai des frères et soeurs qui sont plus proches de moi que ma propre famille. Tu comprends ? Sans combat, pas de progrès. C'est ça, ma nouvelle devise. Je vis dans l'instant présent. [...] J'apprends à lâcher prise. (p. 134)
(...) Antonio qui posait des questions qui n'étaient jamais futiles; qui faisait des photos et croyait au pouvoir de l'art, pensait que l'art pouvait changer le monde. (p. 47)
"Je pense qu'on oublie les choses quand on n'a plus personne à qui les raconter. " - Ritesh Joginder Batra , The Lunchbox.
Etre chef cuisinier dans une maison pour vieux, ça n'a rien de très excitant. Ce n'est pas comme bosser dans un restaurant branché avec des célébrités qui deviennent tes potes. (...)
Ni caviar, ni foie gras, ni truffes, alors que ce serait parfait pour les vieux. Facile à mâcher, léger à digérer. (p. 113)
Elle passe toute la sainte journée rivée à son téléphone, celle-là. Au moins la vieillesse ne sera pas un choc pour elle, vu qu'elle fonctionne déjà au ralenti.