Ecrire est le l’acte le plus intime qu’il soit, c’est lui qui dévoile le processus de notre réflexion personnelle.
Depuis que je suis loin de toi, je suis comme loin de moi.
Après tout, c’est cela même, la vie, essayer souvent et échouer tout autant de fois.
Mais lire un journal, cela n'a pas de sens. Un journal ne vit que par l'écriture, toute lecture en est la destruction. Qui n'a jamais eu honte en relisant ses propres mots ? Surtout ceux emplis d'émotions ? Ils n'ont de sens que sur l'instant.
Peut-être que ç’est ça, ma petit mort à moi : ouvrir les yeux bien grand sur le monde tel qu’il est, et m’en gaver jusqu’à l’overdose. Pas besoin de caméra ou de micro pour savoir ce qu’il se passe. En quatre lettres : rien.
Rien n'a changé. Toute la vie, on attend que quelque chose se passe, mais rien n'arrive jamais. On meurt et rien ne survient après non plus. Jamais rien. J'espérais qu'en observant cette vie plutôt qu'en la vivant je parviendrais à en tirer un sens, quel qu'il soit. Ce que je vois m'attriste plus qu'autre chose.
Il se passe rien, parce que c'est au quotidien qu'on stérilise le monde, qu'on castre nos sentiments qu'on fait tout, en faite, pour ne pas vivre.