Je me suis malheureusement perdue dans ce récit qui plonge dans
nos vies éparpillées au milieu du marasme de la solitude. L'écriture est très belle, ce qui sauve ce roman mais le fond m'a semblé disparate et manquant de souffle ou de fil conducteur. Une introspection interminable sur les autres et surtout sur elle, Jeanne la narratrice retraitée qui se souvient de sa vie. Des phrases interminables semées dans des pages sans chapitre, des pensées lancées au vent, on part à gauche puis à droite, devant, souvent derrière, un peu trop confus pour moi. Je me laisserai tout de même tentée par un autre roman de Lafon que je ne connaissais pas, j'irai voir du côté de chez
Joseph si les mots m'embarquent davantage...
Commenter  J’apprécie         9010