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Critique de tynn


tynn
22 septembre 2015
Alors? Que vaut-il, le Millenium 4?
(Question plusieurs fois posée par des tiers durant cette lecture)

Et bien, pour faire court, il se laisse lire...

C'est un honnête thriller avec des savants assassinés, des collusions entre mafia russe, hackers de crime organisé et espionnage industriel, dans un monde globalisé de recherches de profits et de surveillance informatique des individus au niveau des Etats. Une idée de ce qui peut attendre notre société par l'intelligence de plus en plus délirante des moyens intrusifs virtuels.
Dans le camps des gentils, on trouve un enfant autiste surdoué, des fonctionnaires et journalistes intègres et la punkette hacker inoxydable.

Devant cette trame de fond, on peut regretter de ne pas retrouver le charisme d'une Lisbeth aussi flamboyante que dans les premiers livres. David Lagercrangz lui associe une part d'humanité qui la rend plus fade. On peut (ou pas) le regretter.
Beaucoup d'acteurs se croisent dans cette enquête, peut-être trop, qui prennent autant que place dans l'intrigue que les héros originaux. La construction de leurs personnages induit un livre au développement plutôt bavard, au détriment de l'action.

L'histoire perd en force, ou est ce simplement, qu'en ayant maintenant intégré l'historique personnel percutant des deux personnages principaux, on peine a retrouver la violence glaciale de la première histoire de Millenium?

C'est habilement construit et crédible mais pas forcément très excitant. le démarrage est un peu mou, il faut être patient pour voir l'action monter crescendo, atteindre une vitesse de croisière, en dépit de quelques pertes de rythme. La fin, un peu tardive, est bien meilleure, comme un rappel du style de Stieg Larsson.

Si on parle de l'entité Millernium, ce 4 me semble bien être dans la continuité stylistique des trois premiers, mais sans en être le meilleur. de nouvelles personnalités font aussi leur apparition, offrant la possibilité de futurs livres (car on ne tue pas la poule aux oeufs d'or).
David Lagercrantz a rempli le cahier des charges d'une série devenue à quatre mains, faisant de cette suite un bon page-turner à la fin ouverte...
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