Lisbeth est en prison. Ne me demandez pas pourquoi, je ne la pensais pas en si mauvaise posture, rien ne le laissait présager à la fin du tome précédent. Mais bon, les prisons, cela donne l'occasion de placer quelques éléments de violence bien cinématographiques qui n'auraient pas de sens ailleurs.
Curieux tome que celui-ci : j'ai l'impression que l'auteur a navigué à vue. Lisbeth se révélant être un formidable matériau d'auteur, ses fêlures sont ici exploitées à l'envie : par un procédé qui m'a semblé artificiel, elle tombe sur de nouveaux éléments ayant trait à son passé. Mikaël va enquêter pour elle, le temps de remonter la piste d'une expérience, éthiquement très discutable,
lancée sur des enfants . Evidemment, Lisbeth y a été mêlée. Lorsqu'on relit à la suite tous les tomes de la série, on se dit que cela fait beaucoup… Et on se demande si
David Lagercrantz a pris soin de rebalayer l'enfance de Lisbeth avant d'en inventer un nouveau pan
Une enfance massacrée par un père psychopathe mais néanmoins protégé par le gouvernement, et maintenant ce projet de séparation de jumeaux… . Bref, dans ce tome les actions et valeurs boursières décrochent les unes après les autres et … moi de même.
Comme je suis une personne de devoir (et que j'ai acheté le sixième tome), je continue quand même.
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