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Critique de Gwen21


Selma Lagerlöf est totalement inconnue du grand public lorsqu'elle publie, à trente-trois ans, "La légende de Gösta Berling". Pourtant, le succès est foudroyant et lui ouvre la voie du Nobel de littérature qu'elle obtiendra quelques années plus tard, en 1909. Elle fut ainsi la première femme de lettres distinguée par le prestigieux prix.

Alors, de quoi parle cette fameuse "Légende de Gösta Berling" ? Pas si facile de répondre en peu de mots. Tout d'abord, il ne faut pas s'attendre à une légende épique ; il s'agit plutôt d'un recueil d'épisodes de vie suédoise dont certains peuvent s'apparenter au conte ou à la nouvelle. Gösta Berling, jeune pasteur défroqué porté sur la bouteille, fait partie des Cavaliers d'Ekeby, bande de fêtards assujettis au manoir d'Ekeby. Gösta Berling devient leur chef et pactise avec Sintram, un riche maître de forges, acoquiné avec le Diable, qui promet aux Cavaliers de leur céder son manoir s'ils ne font rien d'utile pendant un an.

L'an dernier, j'ai visité dans le Värmland, région natale de Selma Lagerlöf, le manoir et la propriété qui ont inspiré le récit. Cette trame presque fantastique avec son allure de pacte satanique, n'est pour moi qu'un prétexte pour l'auteure d'écrire sur sa région qu'elle vénère et de mettre ainsi en exergue gens et traditions.

Le récit est touchant et bien écrit mais il semble quelque peu décousu et éparpillé. Difficile, de surcroît, de réellement s'attacher aux personnages dont les préoccupations et les attitudes semblent très éloignées de celles qu'on voudrait leur imaginer. Pour ma part, j'ai eu du mal à lâcher-prise pendant ma lecture et à m'immerger complètement dans l'univers qui m'était offert.


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