Gabriel

Depuis que j'ai découvert les dessins de Juliette Lagrange avec Hulotte et Léon, j'en suis tombée amoureuse, au point de vouloir découvrir tous ses albums !

J'ai eu l'occasion de découvrir avec elle sa vision très verte de la ville avec Hulotte et Léon ou encore L'Arrêt de bus, mais aussi sa vision encore plus proche de la nature de la campagne avec Mon premier bain de forêt ou le loir et la théière. J'ai adoré les deux et je suis ravie de voir ces deux tendance se conjuguer ici.

Nous suivons le jeune Gabriel que sa maman vient chercher à l'école un vendredi soir pour aller passer le weekend à la campagne avec son grand-père. Une véritable aventure s'engage alors pour sortir de la ville, ce monstre tentaculaire qui semble tout faire pour les retenir dans sa morosité et sa colère ambiante.

Sous le trait de Juliette Lagrange l'aventure prend des allures de poésie grinçante et sarcastique contre la vie stressante de la ville, et au contraire un plaidoyer pour la campagne et son calme tranquille. Une opposition bien trop manichéenne et facile qui assombrit un peu trop le tableau d'un côté et illumine un peu trop l'autre, mais qui offre à la fille de la campagne que je suis de belles images apaisantes de celle-ci et d'autres bien plus truculentes sur son adversaire. Savoureux.

C'est une ode aux moments précieux qu'on peut vivre en famille. C'est également un album un brin nostalgique avec son parti pris de nous plonger dans un décor des années 60-70. Même si j'ai noté un anachronisme avec des prix en euros dans la scène au marché... Mais c'est une vision délicieuse de cette époque avec ces anciennes salles de classe, ses vieilles voitures, et une vision toute aussi délicieusement agaçante de la ville avec ses embouteillages, son énervement au volant, sa grisaille, etc. J'aime le Paris de carte postale de Juliette Lagrange surtout avec les têtes drolatiques qu'elle donne aux Parisiens xD

Nouvelle rencontre réussie entre Juliette et moi. Je ne peux que vous encourager à découvrir cette autrice au trait si particulier qui représente merveilleusement la nature et donne un petit air rétro loufoque à ses personnages dans des histoires toujours très tendre. Ici, son invitation à profiter des moments précieux en famille est bien reçue !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Un album qui nous raconte un vendredi après l'école.

Cette petite histoire est réaliste dans les moindres détails. Gabriel sort de l'école est il en a plein la tête et on sent que l'agitation de la rue l'agresse. Sa maman arrive et il saute dans la voiture et j'ai suivis son parcourt à bord de l'auto. C'est vraiment le ressenti que les enfants peuvent avoir en fin de semaine, la tête pleine, être sensible à l'agitation extérieur et aux adultes qui sont toujours pressés. La fin est toute mignonne et pleine d'apaisement et de calme.

J'ai aimé la poésie qui se dégage de l'histoire, de sa douceur aussi. L'auteur nous la raconte avec des mots justes, pleins de quiétude et sans fioriture. J'ai beaucoup aimé ça, car ça donne vraiment un moment de vie qui pourrait être totalement vrai.

J'ai beaucoup aimé les illustrations qui ont l'air " vivantes ". Elles sont très jolies et vraiment très agréable à regarder.

En bref: Un album très beau sur la fin de semaine avec une fin toute douce et des illustrations parfaites.
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Voici l'histoire d'une sortie d'école le vendredi soir. Gabriel, le jeune héros, nous décrit les situations qui l'entourent que ce soit le temps d'attendre que sa mère passe le chercher ou leur trajet jusque chez ses grands-parents.
L'album met l'accent sur les différences entre la ville et la campagne pour présenter celle-ci comme une bulle bienvenue après les turbulences tout comme l'arrivée chez les grands-parents.
Pour les illustrations, on retrouve Juliette Lagrange, dont j'ai reconnu le trait de Hulotte, dans de belles illustrations faites de jeux de lumières.
Une jolie histoire mais qui aime tant la ville je ne m'y suis pas complètement retrouvée.

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C'est vendredi. La tête encore pleine des apprentissages de la semaine et des petites contrariétés quotidiennes, Gabriel quitte l'école et rejoint sa maman venue le chercher en voiture. Dans la rue, ça s'agite, ça grouille, les piétons pressent le pas, les enfants débordent d'énergie, les automobilistes s'impatientent, ah la frénésie parisienne ! Sa maman aussi est préoccupée mais d'un coup, un orage éclate, le tonnerre gronde. Pour se rassurer, Gabriel plonge ses mains dans ses poches et y caresse sa bille gagnée à la récré. Elle est toute douce, c'est rassurant et son esprit s'évade. Il retrouve très vite les doux plaisirs du vendredi soir, à la campagne, chez son grand-père.
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Avec sa magnifique #couverturepleinepage, cet album est une très belle invitation à la slow-life, au bonheur de partager des choses simples avec les gens que l'on aime ❤️. Cette petite pépite aborde la magie de la reconnexion avec la nature 🌱, les bienfaits du WE où tous les sens en éveil on recharge ses batteries, on profite des douces sensations du vent dans les cheveux, de la chaleur des derniers rayons de soleil sur sa peau ☀️, les yeux émerveillés devant l'immensité d'un ciel étoilé ✨, son grand-père 🌟à ses côtés 🥰.
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Toute la douceur et la poésie du récit de Maylis Daufresne est magnifiquement mis en valeur par la beauté des aquarelles et des personnages un peu tordus et tellement attachants de Juliette Lagrange. C'est une petite merveille que nous lisons depuis plusieurs semaines déjà.
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Le vendredi c'est le moment où sont cristallisées les tensions de la semaine, tout le monde désire rentrer chez soi pour passer tranquillement un weekend tant désiré.

Gabriel, de son jeune âge, observe ces adultes qui fulminent, qui parlent fort et beaucoup. Mais dans sa tête, c'est le calme, car il sait que le vendredi est un jour spécial et que rien ne peut venir contrer ce bonheur-là.

Sa maman conduit pour l'emmener dans un endroit qu'il aime profondément et surtout dans un endroit où habite une personne chère à ses yeux, son grand-père. Alors, Gabriel sourit tout le long du trajet car nous sommes vendredi et que c'est un des plus beaux jours de la semaine.Et si nous aussi, on prenait exemple sur ce petit garçon qui arrive à trouver dans sa tête toutes les ressources nécessaires pour faire abstraction de l'ambiance pesante et se réfugier dans un calme et une sérénité bénéfique?

Gabriel a le coeur léger le vendredi et il nous fait ressentir cette joie tout au long de ces pages colorées qui font la part belle aux bleus et aux verts que j'aime tant.

Un album à découvrir avec les plus petits en fin de semaine ou en début, pour leur offrir une jolie parenthèse.
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"Gabriel" est une ode à la sérénité, le repos du guerrier, le refuge, en particulier celui du vendredi soir après l'école (ou après le travail, pour certains, dont la maman de Gabriel).

L'histoire va se développer sur un passage progressif de l'agitation au calme retrouvé.

Et le calme retrouve, c'est aussi chez pépé.

Les illustrations de Juliette Lagrange sont superbes, presque des esquisses à l'aquarelle si elles n'avaient pas été finalisés de noir.

C'est fin, doux, élégant, frais.

Le temps va rythmer un peu le voyage en voiture de Gabriel et aussi son retour au calme : le temps va se couvrir, prêt à éclater et mais à l'intérieur de la voiture, à écouter maman racontant sa journée, il y a un charme apaisant qui opère, Gabriel est bien au chaud et en sécurité.

Le paysage change progressivement, abandonnant les belles rues encombrées et cédant aux routes de campagnes tranquilles.

L'auteure Maylis Daufresne nous fera bien comprendre que le bruit est parti intégrante du quotidien des enfants (mais aussi des adultes), notamment celui de la ville.

Dès le matin, on le lira, on échange, on se chamaille à la maison et le concert commence.


Le petit Gabriel aspirera à un retour au calme, recoquillé dans sa coquille et tous les mots de la journée défileront avec leur intensité, se bousculant presque.

Nous comprendrons évidement le caractère essentiel des moments de sérénité, surtout sur des caractères fragiles ou stressés, comme le tempérament du petit Gabriel, petit escargot cartable sur le dos.

Peut-être que cet album offrira après la lecture son moment de parole délivrée, avec des jeunes lecteurs qui auront envie de dire qu'eux aussi apprécient des refuges de temps calme.

On aime.

Gabriel, Maylis Daufresne, Juliette Lagrange, la joie de lire, 2021, 15€90

Ils ont la tête bien encombrée, en ce vendredi soir, Gabriel et sa maman. Lui, il ne cesse de ressasser les devoirs de math, les poésies trop bien apprises et les conflits avec sa soeur. Elle, c'est les impératifs professionnels, les tracas domestiques ou les devoirs familiaux qui lui font soucis.
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La fin de cette semaine à 1000 à l'heure est bien retranscrite dans les illustrations, foisonnantes et bourdonnantes, qui perdent en densité plus on s'éloigne de la ville. J'ai bien aimé découvrir le style de Juliette Lagrange, dont j'avais vu passer les albums par ici ! le trajet en voiture est un vrai temps de transition, entre la vie d'écolier de Gabriel et son week-end de petit garçon avec son grand-père. L'album est une belle invitation à ralentir le rythme à s'évader, le temps d'un week-end… Une belle découverte !