Un recueil que j'ai mis relativement du temps à finir. D'abord, parce que j'ai eu l'impression de lire plusieurs fois le même poème : le deuil de la perte d'Elvire, un hymne au soleil, des lamentations et des pleurs répétés dans différents passages. Alors oui, je sais que le romantisme peut-être larmoyant, et je critique cet aspect là régulièrement, mais je n'ai pas été touchée, je n'ai pas éprouvé de compassion pour ce poète. Alors que
Victor Hugo atteint l'universel en dressant le tombeau littéraire de sa fille dans
les Contemplations, parle de nos propres deuils en parlant du sien , ici, j'ai eu ensuite l'impression de lire un poète déprimé qui s'apitoie sur son sort, mais sans viser à une vérité absolue.
Je regrette aussi la thématique et la tonalité des derniers
poèmes, très religieux, quasi mystiques mêmes, mais où là aussi j'ai eu un sentiment de répétition.
Cependant, je retiens les belles descriptions du paysage, la célébration de la nature, du lac et des montagnes - d'autant plus que je vis dans cette belle région de l'avant-pays savoyard. J'ai d'ailleurs découvert de très beaux vers que je connaissais, mais sans forcément savoir qu'ils étaient
De Lamartine.
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