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Critique de marina53


Après avoir vu sa maison s'envoler dans une tornade et toutes ses affaires mises cul par-dessus tête, Hap Collins squatte depuis plusieurs mois chez son Léonard. de longs mois pour ce dernier qui ne supporte plus de voir ses vieux slips puants sur les bras du canapé ou ses chaussettes sous le fauteuil. Mais, il ne perd pas espoir. En effet, Hap vit une relation passionnée et torride avec la belle et voluptueuse Brett. Alors qu'il est question que les deux tourtereaux emménagent ensemble, lui hésite encore. Il faut dire que sa rouquine a quand même défoncé à coup de pelle la tronche de son mari. Un tempérament de feu et un foutu caractère qui le fait douter. Les choses se précipitent alors: Brett a reçu le coup de fil d'un homme qui dit détenir des informations sur sa fille Tillie, une prostituée qui, visiblement, a décidé de décrocher. Evidemment, son mac, Big Jim, ne l'entend pas de cette oreille et la retient plus ou moins prisonnière. Brett veut aider sa fille à s'en sortir. Aussi a-t-elle besoin de l'aide de Hap, qui accepte aussitôt, pour se rendre au rendez-vous dans ce motel miteux. Leonard ne peut décemment pas non plus laisser son ami dans la mouise...

Joe R. Lansdale nous trimballe du Texas à la frontière mexicaine. Brett, cette rouquine qui a du sang et de la rage dans les veines, n'en a que faire de ces mafieux. Elle manie le fusil comme personne. Hap, son ami, n'a pas d'autres solutions que de l'accompagner dans cette galère (c'est beau, l'amour !). Evidemment, Leonard, ne pouvait être que du voyage aussi (c'est beau, l'amitié!). Alors, ce voyage fut quelque peu mouvementé. Il n'aurait pu en être autrement, vu la bande de bras cassés qu'étaient ces compagnons de voyage. de Wilber, le monsieur-muscle, à Red, le nabot, (qui n'aime évidemment pas qu'on fasse une quelconque réflexion sur sa taille) en passant par Herman, le dealer devenu pasteur de Hootie Hoot ou encore Bob, le tatou adopté par Leonard, la galerie de personnages est à la fois drôle, cocasse et émouvante. C'est musclé, loufoque et drôle à la fois. Les dialogues font mouche et aucun d'entre eux ne manquent pas de bagou ni de répartie. L'auteur, de par son écriture crue et directe, nous emmène loin, bien loin de nos campagnes...

Un Tape-cul, ce polar !
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