Il aimait la victoire. Il aimait cette légèreté soudaine qui prenait source en lui.
Votre victoire est un grand honneur pour la Tunisie. Juifs, musulmans, nous sommes tous les fils d'une même terre et nous sommes fiers de toi.
Le combat aurait pu s'arrêter là. Victor en aurait eu fini de cette corvée.
Mais non. Il devait tenir. Il voulait tenir. Jusqu'au bout des 10 rounds.
Deux rounds de souffrance, encore.
Pour tous ces juifs volés, frappés et massacrés ces derniers jours. Ce n'était pas grand-chose. Mais il voulait leur donner cela...
... Un peu de dignité.
Et il l'avait fait. Avec la force de celui qui peine pour une cause supérieure.
Mais sans savoir que ce combat, son contexte et son déroulement, allait être annonciateur des sept maigres années qu'il lui resterait encore à vivre...
Il n'avait que vingt-sept ans.
Elle était désir tout autant qu'objet du désir.
Mais le jeu! Le jeu! Quel bonheur que de se sentir profondément à sa place dans le jeu!
Je suis de ces femmes qui ne supportent la cage que lorsqu'elles sont trop faibles pour y échapper.
Elle se voyait promettre le miel de la vie. Elle décida de n'en laisser échapper la moindre goutte.
Sa seule image pouvait bouleverser un homme. Sa seule présence, un peu lointaine, un peu glacée, aimantait les âmes.
Victor Perez a vécu comme si la vie devait être jouée. C'est une partie à laquelle on perd à tous les coups, bien entendu.
Mais le jeu ! Le jeu ! Quel bonheur que de se sentir profondément à sa place dans le jeu !