Il y a ce paradoxe majeur dans "les poésies d'A.O. B." à savoir qu'elles sont écrites par le double imaginaire du poète mais composées de souvenirs de voyages très personnels, de vécu débordant la à la forme et la métrique plus que personnelle... paradoxe irréductible donc où se trace un paysage à la fois cosmopolite et intime.
De cette expérience de dédoublement, de l'exil perpétuel mais voulu décrit dans les vers, de ce sentiment de rejet par la condition financière très favorisée de Barnabooth (et l'auteur) ressort une fort sentiment de solitude.
Impossible de démêler un quelconque vrai d'un visiblement faux. Tout est sincère et signé de vent.
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