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Critique de dedanso
Ne connaissant pas Larcenet, je ne m'attendais à rien en particulier et la découverte fut totale pour moi.
L'album nous donne à voir la vie quotidienne de Marco, jeune photographe en mal d'inspiration. Entre des parents étranges et étouffants, un chat hargneux, un frère défoncé mais jovial (cause à effet), une mise au chômage forcée : on peut comprendre qu'il soit déprimé notre petit Marco. Mais trop, c'est trop. J'ai trouvé un défaitisme trop prégnant dans cet opus. Pourquoi avoir sali ce si beau personnage du vieil homme, un peu philosophe, très amical, doux rêveur ? Il apportait une petite note de fraîcheur bienvenue parmi les crises d'angoisses.
Question dessin, je n'ai pas vraiment apprécié : trop aseptisé, trop fade. Du coup, j'ai vraiment adoré les quelques planches rouges et noires, très hachurées, qui sont là pour montrer l'état de Marco lors de ses crises d'angoisses. A l'inverse du reste des dessins, ces planches-ci ont quelque chose de très personnel et très expressif, visuellement très marquant.
Une BD assez inégale donc, sans rêve, sans douceur avec toutefois quelques bons moments (ceux avec le vieux papi), quelques touches d'humour lorsque le chat Adolf apparaît. Mais rien de transcendant à mon sens.
Challenge BD 2017
L'album nous donne à voir la vie quotidienne de Marco, jeune photographe en mal d'inspiration. Entre des parents étranges et étouffants, un chat hargneux, un frère défoncé mais jovial (cause à effet), une mise au chômage forcée : on peut comprendre qu'il soit déprimé notre petit Marco. Mais trop, c'est trop. J'ai trouvé un défaitisme trop prégnant dans cet opus. Pourquoi avoir sali ce si beau personnage du vieil homme, un peu philosophe, très amical, doux rêveur ? Il apportait une petite note de fraîcheur bienvenue parmi les crises d'angoisses.
Question dessin, je n'ai pas vraiment apprécié : trop aseptisé, trop fade. Du coup, j'ai vraiment adoré les quelques planches rouges et noires, très hachurées, qui sont là pour montrer l'état de Marco lors de ses crises d'angoisses. A l'inverse du reste des dessins, ces planches-ci ont quelque chose de très personnel et très expressif, visuellement très marquant.
Une BD assez inégale donc, sans rêve, sans douceur avec toutefois quelques bons moments (ceux avec le vieux papi), quelques touches d'humour lorsque le chat Adolf apparaît. Mais rien de transcendant à mon sens.
Challenge BD 2017
