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Critique de BiblioJoy


Le roman du renard urbain.

Polar noir, social, et fable écologique, mêlé de cynisme, de questionnement sur le futur de nos milieux de vie.

L'homme et l'animal face à face, qui est qui ? « En roux et noir, j'exilerai ma peur…en roux et noir, mes luttes mes faiblesses… »

L'histoire se déroule dans une ville nommée Lutetia. le projet de construction du Grand Métro, chantier d'envergure, semble compromis par des circonstances aux tons gris, vert et roux…

C'est Goupil qui donne le ton… Quand on arrive en viiiille… Et quand le Renard arrive en ville, ensauvagement et affrontement en perspective.

« D'habitude, le renard est plutôt méfiant, farouche, il a peur de l'homme ».

L'homme étant un loup pour l'homme, certains sont aux portes de chez Patrick Amiot, solitaire désabusé, peu scrupuleux chargé de missions particulières auprès de la Compagnie, entreprise en bâtiments dirigée par un homme d'affaires richissime, Christian Maupertuis, sans état d'âme et ne lésinant sur aucun moyen…
Alors traquenard ou traque au renard ?

Faune fauve, proies et prédateurs, ironie sarcastique. Intrigant et diffusant une ambiance malaisante.

« le Roux surpassait tout le monde, dans mon esprit, y compris le loup (…) Comment le formuler ? »

Atmosphère en « roux » libres pour ce roman découvert grâce à une masse critique privilégiée, très en dehors de sentiers battus. Alors merci beaucoup à Babelio et aux éditions Arthaud poche.

Le genre n'a pas forcément ma préférence, mais le rythme est intéressant ainsi que les sujets abordés, l'ensemble ayant capté mon attention pour une lecture fluide.
J'ai toutefois eu beaucoup de mal avec la taille de la police d'écriture, trop petit !!! Un détail, mais qui m'a fait peiner.

Par ailleurs, j'ai repensé, à la fin de ma lecture, aux animaux que l'on a pu voir durant le confinement dans les villes du monde entier, l'espace urbain extérieur alors vidé de toute présence humaine.
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