Dans un futur proche, un projet urbain de grande ampleur se voit mis à mal par l'invasion de renards dans la métropole. le narrateur, Patrick, homme de main du grand patron de la Compagnie responsable projet, est un type sans scrupule qui obéit parfaitement aux ambitions prédatrices de son employeur et élimine sans sourciller le moindre obstacle au projet. J'ai beaucoup aimé le cynisme de ce petit roman, dans les noms de "Grand métro" et "Lutetia" (de Lutèce, nom romain de Paris). Ces allusions à peine voilées à l'urbanisation galopante et ravageuse bien réelles de la métropole du Grand Paris sont servies avec un ton grinçant très bien porté par le détestable personnage principal. Je n'ai pas trouvé le roman exceptionnel mais il a bien nourri ma colère contre ces grands projets absurdes, et je ne regrette pas de l'avoir découvert.
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