"L'ennuyeux avec la gloire posthume, c'est qu'on ne peut en profiter qu'après sa mort."
Citation de jean-Charles Harvey (1891-1967) journaliste et romancier québécois, célèbre pour son roman "Les Demi-civilisés", parfaitement adapté malheureusement à Stieg Larsson.
On évalue à six cents le nombre des femmes soldats qui combattirent dans la guerre de sécession. Elles s'étaient engagées déguisées en hommes. Hollywood a raté là tout un pan d'histoire culturelle - à moins que celui-ci ne dérange d'un point de vue idéologique ? Les livres d'histoire ont toujours eu du mal à parler des femmes qui ne respectent pas le cadre des sexes et nulle part cette limite n'est aussi marquée qu'en matière de guerre et de maniement des armes.
... En revanche, les livres d'histoire sont globalement assez discrets sur les guerrières sous forme de simples soldats qui s'entrainaient au maniement des armes, faisaient partie des régiments et participaient aux batailles contre les armées ennemies aux mêmes conditions que les hommes. Ces femmes ont pourtant toujours existé. pratiquement aucune guerre ne s'est déroulée sans une participation féminine."
En Suède, 18% des femmes ont une fois dans leur vie été menacées par un homme."
"En Suède, 46% des femmes ont été exposées à la violence d'un homme."
"En Suède, 13% des femmes ont été victimes de violences sexuelles aggravées en dehors d'une relation sexuelle"
"En Suède, 92% des femmes ayant subi des violences sexuelles à l'occasion d'une agression n'ont pas porté plainte."
Annika avait noté aussi que Lisbeth Salander paraissait par moments plongée dans une profonde dépression et ne manifestait apparemment pas le moindre intérêt pour résoudre sa situation et son avenir. On aurait dit qu'elle ne comprenait tout simplement pas, ou se foutait complètement que la seule possibilité d'Annika de lui procurer une défense satisfaisante était d'avoir accès aux faits. Elle ne pouvait pas travailler dans le noir.
Lisbeth Salander était butée et renfermée. Elle faisait de longues pauses pour penser et formulait ensuite avec exactement le peu qu'elle disait. Souvent elle ne répondait pas du tout, et parfois elle répondait subitement à une question qu'Annika avait posée plusieurs jours auparavant. Pendant les interrogatoires de la police, Lisbeth Salander était restée assise dans son lit sans dire un mot, le regard dirigé droit devant elle.
C’ÉTAIT MAINTENANT devenu un
événement annuel. L’homme qui recevait la fleur fêtait ce jour-là ses
quatre-vingt-deux ans. Il sortit le paquet de l’enveloppe et retira le papier
cadeau. Puis il souleva le combiné du téléphone et composa le numéro d’un
ancien commissaire de police qui depuis sa mise à la retraite était installé en
Dalécarlie, près du lac Siljan. Non seulement les deux hommes avaient le même
âge mais ils étaient aussi nés le même jour – ce qui, vu le contexte, pouvait
paraître de l’humour. Le commissaire savait qu’il allait recevoir cet appel
après le passage du facteur vers 11 heures du matin, et il prenait son café en
attendant. Cette année, le téléphone sonna dès 10 h 30. Il décrocha
et ne s’embarrassa même pas des préambules.
Elle se sentait littéralement ressuscitée. C'était comme si la Faucheuse était passée devant sa porte, puis avait changé d'avis au dernier moment et était entrée chez les voisins.
La liste des gens dont Lisbeth avait l'intention de s'occuper commençait à devenir longue.
Selon lui, les médecins avaient tendance à tirer des conclusions qu'ils ne pouvaient absolument pas justifier et de ce fait à déclarer forfait franchement trop vite, ou alors à consacrer trop de temps à essayer de définir exactement le problème pour pouvoir prescrire le traitement approprié à leur patient
Selon lui, les médecins avaient tendance à tirer des conclusions qu'ils ne pouvaient absolument pas justifier et de ce fait à déclarer forfait franchement trop vite, ou alors à consacrer trop de temps à essayer de définir exactement le probleme pour pouvoir prescrire le traitement approprié à leur patient
Ce connard de Zalachenko. Un espion qui laissait sa bite guider sa vie sentimentale n'était évidemment pas un bon espion.