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Citations sur Tant que dure ta colère (49)

Je me souviens comment nous sommes morts. Je me souviens et je sais. C’est ainsi désormais : je sais certaines choses même si je n’y étais pas. Mais je ne sais pas tout, loin de là. Il n’y a pas de règles. Les gens, par exemple : parfois ce sont des pièces ouvertes où je peux entrer. Parfois ils sont fermés. Le temps n’existe pas. Il est comme balayé.
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Il se couche sur le côté. Ça goutte du toit de l’abri.
Une phrase lui revient. « Le souffle en moi s’éteint, mon cœur au fond de moi s’épouvante. » D’où vient-elle ? L’a-t-il lue dans la Bible qui est dans son chalet de Saarisuanto ?
Pourquoi ressasser ce qui a été ? Quand son père l’a enfoncé dans le trou de glace. Un demi-siècle a passé, pourtant. Il n’y pense jamais, d’habitude, pourquoi maintenant ?
Ses yeux se ferment. La neige lasse du printemps soupire dans la forêt. Le soleil brûle. Il s’endort au chaud dans l’abri.
Il est réveillé par une présence. Ouvre les yeux et ne voit d’abord qu’une ombre devant le soleil. Hirsute et noire.
Son esprit s’éclaircit aussitôt. Un ours.
Il se dresse devant lui sur ses pattes arrière. Il distingue à présent davantage que la silhouette. Le nez, le pelage. Les pattes et les griffes. Trois secondes, il reste immobile à le regarder droit dans les yeux.
C’est cuit, pense Hjalmar.
Encore trois secondes. Et pendant ces trois secondes, un calme absolu se fait en lui.
Ce qui doit arriver arrivera, pense Hjalmar de sa propre mort.
Dieu regarde Hjalmar à travers l’œil de l’ours.
Puis l’ours se retourne, retombe à quatre pattes et s’en va lourdement.
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La neige lasse du printemps soupire dans la forêt. Le soleil brûle , Il s’endort au chaud dans l’abri.
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Anna-Maria resta seule. Elle se sentait abandonnée et mal-aimée. Une part d'elle aurait voulu courir après Robert pour lui demander de la serrer fort. Mais elle n'en fit rien. Elle regarda distraitement la télévision en sentant son coeur s'endurcir.

(p99)
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La fortune militaire a tourné pour l'Allemagne. Tout est différent maintenant. La Suède accueille de plus en plus de Juifs. L'hostilité contre les convois ferroviaires allemands a grandi dans l'opinion au cours du printemps et de l'été.
L'écrivain Vilhelm Moberg a écrit dans les journaux que les trains de permissionnaires ne transportaient pas à travers la Suède que des soldats allemands désarmés, mais aussi des soldats munis de baïonettes et de pistolets.
Fin juillet, le gouvernement suédois a résilié le contrat de transit passé avec l'Allemagne, et les Chemins de Fer vont bientôt cesser le transport de militaires.
Les gens ont commencé à haïr Hitler.
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Il a laissé son petit frère , dans les bois , comme ça. Il est rentré à la ferme , sans lui. Il y a eu des battues , avec des secours de montagne , l'armée , la police. Mais on ne l'a pas retrouvé. Au bout d'une semaine on a abandonné les recherches. Evidement tout le monde pensait qu'il était mort. Et voilà le gosse qui se pointe à lla ferme+ Ca a fait des vagues dans toute la Suède. P 70
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Le cœur de Hjalmar bat. C'est le battement de la vie. C'est le bout des doigts du chaman sur la peau du tambour. C'est la pluie sur le toit de tôle de son chalet de Saarisuanto, un soir d'automne quand il est au lit et que le feu crépite dans la cheminée.
Son sang coule dans ses artères. C'est l'eau de fonte qui se détache de la glace au printemps, qui coule sous la neige, qui grimpe au cœur des arbres, qui se précipite des falaises.
Son esprit entre et sort de ses poumons. C'est le vent qui porte le corbeau dans ses jeux, qui fouette la neige en vifs tourbillons dans la montagne, qui ride doucement le lac le soir puis s'apaise et le laisse retrouver son calme lisse de miroir.
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Le coeur de Hjalmar bat. C'est le battement de la vie. C'est le bout des doigts du chaman sur la peau du tambour. C'est la pluie sur le toit de tôle de son chalet de Saarisuanto, un soir d'automne quand on est au lit et que le feu crépite dans la cheminée.
Son sang coule dans ses artères. C'est l'eau de fonte qui se détache de la glace au printemps, qui coule sous la neige, qui grimpe au coeur des arbres, qui se précipite des falaises.
Son esprit entre et sort de ses poumons. C'est le vent qui porte le corbeau dans ses jeux, qui fouette la neige en vifs tourbillons dans la montagne, qui ride doucement le lac le soir puis s'apaise et le laisse retrouver son calme lisse de miroir.
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L'air était froid, le ciel très bleu. Un de ces jours qu'on aimerait verser dans un verre et boire.
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Il essaie de penser qu'aimer c'est donner, pas recevoir. N'être que celui qui donne devrait suffire. Aimer sans désirer de retour.
Mais il a mal. Il la veut. Et il la veut pour lui tout seul.
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