« Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus… »
Oui, je sais… On dit toujours ça…
Oui, mais là, c'est décidé ; on me m'y prendra plus, vraiment : Charlie et Matthew, deux cousins… l'un, riche banquier, Charlie, l'autre cuisinier ; Chloe, la femme de Charlie…Tout ce beau monde se retrouve à Aurélia une destination prisée par les bobos new-Yorkais et le milieu artistique plus ou moins branché…
Suivent, d'abord, une cinquantaine de pages de mise en place qui débouche sur un soupçon d'adultère… Il faut dire qu'on s'ennuie ferme, à Aurélia ! Dans le bouquin également…
On ne m'y prendra plus ; non : une quatrième de couverture évoquant l'atmosphère de
Françoise Sagan (J'aime bien
Sagan) ; convoquant
Claude Chabrol (j'aime beaucoup
Chabrol). Je suis appâté, bien sûr ; mais tellement déçu…
J'en profite pour remercier Babélio et les éditions Sonatine de m'avoir proposé cette lecture dans le cadre d'une masse critique particulière. Je m'en veux de m'être laissé piéger comme un débutant par une quatrième de couverture accrocheuse. Je m'en veux d'autant plus que je ne pratique pas le dénigrement, préférant souvent ne pas publier plutôt que d'éreinter un livre dans lequel je ne suis pas entré… Mais là, le style est d'une banalité confondante, plat, linéaire, encombré de détails quotidiens. On s'ennuie… jusque dans l'intrigue, convenue, prévisible…
Je regrette vraiment d'avoir privé un autre lecteur babéliote de cette lecture, qui, si elle ne me convient pas, aurait pu faire un heureux… On ne m'y prendra plus ; il y a tant de choses à lire…