Puis-je faire... plus simple? ... plus court? ... plus vivant? ... plus clair?
On n’insistera jamais assez sur l’importance de la répétition. Tous les sportifs s’entrainent en vue d’une compétition. De même aucun animateur professionnel ne se présente devant son groupe sans avoir répété son exposé.
Se limiter aux questions, c’est appauvrir considérablement votre animation. e n effet, les réactions de vos participants peuvent être très variées : poser une question bien sûr, mais aussi faire part de son adhésion ou de son désaccord, demander l’avis des autres, apporter un témoignage etc. Préférez donc, pour engager l’échange avec votre public à la fin de votre exposé, des formulations beaucoup plus ouvertes. Si des participants souhaitent poser des questions, ne vous inquiétez pas, ils le feront ! Quelques exemples : « J’aimerais à présent connaître vos réactions. » « Y a-t-il des points sur lesquels vous souhaitez revenir ? » « Des commentaires ou réactions ? » « Quelqu’un souhaite-t-il s’exprimer ? »
Si la fin de l’exposé est essentielle, son démarrage a tout autant d’importance. Les premiers mots que vous allez employer et la manière dont vous les prononcerez agiront sur vos participants comme les premières images d’un film sur des spectateurs. Autrement dit, vous devez dès les premières secondes éveiller l’intérêt de vos participants si vous voulez capter leur attention. Si on s’ennuie pendant les 5 premières minutes, on s’ennuie tout le long du film.
Ce qui différencie l’intervenant de l’animateur, c’est que l’intervenant est dans une logique de contenu (je parle de) alors que l’animateur est dans une logique de communication (je parle à).
Un discours doit être à l’image de la robe d’une femme ; suffisamment court pour retenir l’attention, suffisamment long pour couvrir le sujet. Sacha Guitry