Autoboyographie

Christina Lauren est une valeur sûre pour moi, alors je me suis plongée les yeux fermés dans cette histoire et je ne suis pas déçue. C'est ma première romance m/m et c'est précisément ce qu'il faut pour une première lecture de ce type. A cela s'ajoute un fond religieux, ce qui donne une touche originale à l'oeuvre car elle nous permet d'en apprendre un peu plus sur cette communauté dont on ne parle pas beaucoup.

Le lien qui uni Tanner et Sebastian est très fort. Il oscille entre l'amour et la répulsion. Il prend vraiment aux trippes et avant qu'on ne puisse dire "ouf", on est déjà arrivé au point final de cette histoire. Les deux personnages sont humains et imparfaits : l'histoire n'en est que plus crédible et époustouflante.

Jusqu'au bout Christina Lauren maintient le suspense. Leur amour est-il possible ? Est-ce que Sebastian va pouvoir aller au-delà de ses croyances, ainsi que du regard de sa famille, pour vivre son amour au grand jour avec Tanner ? La réponse ne se trouve pas au fil des pages, mais bien au point final de cette histoire.

L'histoire véhicule aussi un message fort sur l'importance qu'à l'influence des proches. On veut faire plaisir, et quand notre famille est contente de nous, on pense que c'est qu'on attend de nous. Mais qu'en est-il réellement ? Doit-on se contenter de plaire aux autres ? Qu'en est-il de se plaire à soi-même ?

C'est une histoire que je conseille vraiment si vous voulez quelque chose de doux, et de poignant à la fois, mais aussi avec une bonne dose additivité.

J'ai craqué pour ce roman qui me faisait de l'oeil depuis un moment maintenant, puisqu'il s'agit d'un Christina Lauren, un beau duo d'auteures que j'adore ! Sa couverture si douce et si belle m'a tout de suite intriguée, mais c'est aussi une romance homosexuelle. C'est ce qui m'a convaincue de me lancer, car extrêmement curieuse, je souhaitais découvrir ce que cela donnait. Et je ne suis pas déçue ! Ce n'est pas un coup de coeur, mais une très belle lecture ! Je l'ai dévoré en une journée ; la plume des Christina Lauren est toujours aussi fluide, addictive, légère et amusante.

Ici, le thème de la littérature est omniprésent, ce que j'ai adoré. C'est un sujet qui me parle, bien sûr, et que j'aime (re)découvrir dans les romans. Dans ce livre, et dans les autres également, l'originalité est ce qui m'a une nouvelle fois séduite : l'autobiographie, ou comment parler de soi et de ses sentiments dans un roman, sans être démasqué. S'exprimer sur ses sentiments, ses émotions et sa vie amoureuse dont on évite de parler en public, entre amis, à la maison, est un vrai challenge.

C'est le cas de Tanner qui, lors du Séminaire dans lequel il s'est inscrit, a comme épreuve d'écrire un roman en quatre mois, pour ainsi avoir la chance de voir son manuscrit édité. Si il n'a aucune idée de comment il va procéder et encore moins sur quel sujet portera cet examen, le « tuteur » du Séminaire devient son inspiration à l'instant où son regard croise le sien. Un garçon pour lequel il a eu un coup de coeur, mais un garçon dont il ne doit pas tomber amoureux. Car les risques sont trop grands, et les conséquences… Tanner préfère ne pas y songer.

C'est d'ailleurs un point que j'ai particulièrement apprécié : leur relation. Tanner et Sebastian sont maladroits et impulsifs, mais adorables et attachants. Ils ont cette façon insouciante de se rapprocher et de communiquer, nerveuse et timide, qui m'a amusé et m'a fait sourire. En plus de devoir se découvrir petit à petit suite à cette rencontre qui a en quelque sorte bouleversé leur quotidien, ils se découvrent aussi eux-mêmes, de façon personnelle ; la découverte de leurs sentiments pour le même sexe, cette recherche de soi, de son identité, sortir de leur coquille dans laquelle ils sont bloqués malgré eux, façonnée par la société et les individus qui les entourent et, malheureusement aussi, par leur famille.

Si Tanner sait qui il est et assume pleinement sa bisexualité, seulement chez lui, bien sûr, pour Sebastian, c'est davantage plus compliqué ; sa religion et ses croyances, mais surtout sa famille, ne lui permettent pas de s'ouvrir complètement à ce garçon pour lequel il a aussi eu un coup de coeur dès le premier regard. Et si il leur est interdit de se montrer ouvertement ensemble, ils se retrouvent loin des regards curieux, scandalisés et sévères. En secret. J'ai apprécié cela : se chercher, se découvrir, s'embrasser, tester les limites, mais en secret !

J'ai adoré Tanner, un garçon impulsif et légèrement égoïste, mais amusant, adorable et attachant. Il n'a pas de problème avec sa bisexualité ; c'est naturel pour lui d'apprécier autant les garçons que les filles, puisque, il l'a très bien expliqué : on ne tombe pas amoureux d'un sexe, mais d'une personnalité, et je suis entièrement d'accord avec lui.

De même pour Sebastian, que j'ai beaucoup apprécié suivre lors de ma lecture. Ce garçon adorable, timide et généreux, mais renfermé sur ses sentiments. Cela ne le dérange pas qu'on le voit avec Tanner et ce qu'on pense de lui, mais la société, surtout sa religion, ne lui permet pas de vivre libre et amoureux… et je le comprends parfaitement.

C'est un roman que je vous conseille de découvrir, pour la plume de Christina Lauren, mais aussi pour cette histoire qui mélange humour, amour, douceur et nouveauté ! C'est original et addictif ! Ce n'est pas un coup de coeur, parce que certaines petites choses maladroites m'ont dérangée, mais c'est une très belle lecture.

J'ai commencé ce livre avec beaucoup d'appréhension, c'est le premier que je lis qui parle de l'homosexualité, d'amour entre deux hommes. Je me suis dis « aller, c'est Christina Lauren, tu ne peux pas être déçue », et ce fut le cas.

Ce roman est écrit intelligemment, les personnages ont tous leur importance dans l'histoire et ils sont attachants.
La romance est introduite doucement, elle est discrète et se construit lentement pour qu'on puisse ressentir encore plus facilement les sentiments des deux protagonistes.
Tanner est un garçon honnête, patient, et compréhensif. Il essaye de comprendre Sebastian, s'intéresse à lui et à sa vie au saint de l'Eglise, sans jamais être dans le jugement. C'est un ami fidèle, loyal et sait se remettre en question quand il le faut.
Sebastian est plus discret, moins sûr de lui quant à sa préférence pour les garçons. Et si il doit trouver la force d'affronter ses parents, sa religion et se mettre a nu concernant ses sentiments, c'est grâce à l'amour de Tanner.

Ce fut une très agréable lecture. Si il y a bien un sujet dont je ne suis pas experte, c'est celui de la religion, et j'ai été contente de m'ouvrir à ce genre de thème et d'en apprendre davantage.
Je suis toujours autant sous le charme de la plume de Christina Lauren, c'est ce qui m'a permis aussi d'apprécier particulièrement ma lecture.

Ayant beaucoup entendu parlé de ce livre à travers booktube, je me suis laissée tentée, et j'en suis bien heureuse. Autoboyographie est un roman traitant de l'amour avec un grand "A", certes, mais également et avant tout de ce sujet sensible qu'est l'homosexualité quand on se trouve être pratiquant d'une religion qui ne l'autorise pas. Les personnages de Tanner et de Sebastian m'ont beaucoup touché, j'ai également énormément appris sur les Mormons, groupe religieux que je ne connaissais que de nom et sans savoir ce qui les différenciaient des Chrétiens ou des Catholiques. Les personnages secondaires m'ont également plu, petite mention à la soeur de Tanner, Hailey, que j'ai trouvé drôle durant certains moments. Même si l'écriture des deux autrices est très fluide, je n'ai pas non plus été transportée par le style d'écriture : seul point noir pour moi dans l'entièreté de ma lecture, peut-être est-ce dû à la traduction, car j'ai trouvé quelques coquilles dans ma lecture.
Autoboyographie reste une très bonne expérience de lecture pour moi, je le conseille à tout.es les fans de romance, à ceux/celles qui se cherchent dans le grand spectre de l'attirance sexuelle, ou qui même ce sont trouvés.ées

Autoboyographie est une romance entre deux jeunes adultes vraiment mignonne et crédible. C'est un roman intelligent et bien construit. Les personnages sont crédibles et attachants. D'un côté, on a un Tanner qui a déjà fait son coming out et dont la famille accepte totalement sa bisexualité mais qui, arrivé dans l'Utah, doit retourner dans le placard. Et de l'autre, un Sebastian, qui a grandi dans la religion et qui, malgré son attirance pour Tanner, n'assume pas du tout et voit ici une sorte de défi lancé par Dieu.

Contrairement à beaucoup de romance, la relation entre ces deux-là va mettre énormément de temps à se construire, et c'est normal vu le contexte. Mais même s'il ne se passe pas grand chose, l'auteure arrive à nous faire sentir les sentiments et l'attirance qu'il y a entre nos deux héros.

Écriture fluide, thèmes abordés qui apportent des ressentis, j'ai bien aimé, l'histoire est touchante !!

Bien écrit, ce roman aborde le sujet de l'homosexualité dans la religion mormone mais aussi la pression exercée par les familles sur les membres ne répondant pas aux attentes.
Dans l'ensemble j'ai beaucoup aimé ce récit d'un amour naissant entre deux garçons très différents. La fin me parait un peu tirée par les cheveux mais c'est un beau roman pour aider à s'accepter en tant que gay.

Je voulais découvrir ce roman depuis sa sortie, et j'ai fini par craquer récemment lorsque je l'ai trouvé en occasion à Gibert Jeune. (Il fallait que je découvre cette histoire, car la date de parution est celle de mon anniversaire :p) Je suis tellement contente de l'avoir lu, ce roman est de tout beauté!

L'histoire s'ouvre avec Tanner, 18 ans, qui emménage dans une ville dans une petite ville de l'Utah où la plupart des habitants sont mormons. Il décide alors de rester discret sur sa bisexualité. C'est alors qu'il rencontre Sebastian, lors du séminaire organisé par son école pour écrire un roman en 4 mois, mormon, lui aussi.

J'ai accroché à l'histoire dès les premières pages. On y découvre le contexte dans lequel se trouvent nos protagonistes et on suit leur rapprochement se faire. J'ai beaucoup aimé le côté religieux que nous apporte cette histoire, et la façon dont les auteures se sont penchées sur la communauté mormone, nous permettant d'en apprendre plus et de déjouer les idées reçus. Elles nous parlent, ici, de plusieurs sujets d'actualité, tels que la religion et l'homosexualité qui se confrontent, tout en nous enseignant la tolérance car elles dénigrent, en aucun cas, cette communauté.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Tanner. On le suit tout au long de l'histoire et on s'attache très facilement à lui. C'est un personnage qui s'est accepté depuis longtemps, grâce à ses parents très compréhensifs. J'ai apprécié découvrir son amitié avec Autumn. J'ai senti son rapprochement avec Sebastian, tout comme j'ai ressenti chacuns de ses sentiments. Parce que, oui, Autoboyographie est le livre qu'écrit Tanner dans l'histoire. Il nous fait part de ses sentiments pour Sebastian car il ne peut en parler à personne.

Cependant, j'ai eu très mal pour Sebastian. Il est déchiré entre ce qu'il est et ce que sa famille veut qu'il soit, ce que sa religion le pousse à être.

La plume de ce duo d'auteure est extrêmement addictive et douce, malgré les sujets traités. J'ai littéralement dévoré ce roman qui m'a fait ressentir tellement d'émotions et qui m'a permis d'en savoir plus sur le milieu mormon que je connaissais, finalement, assez peu.
Autoboyographie est un roman magnifiquement écrit, intelligent et plein de tolérance et d'amour, qui saura ravir les amoureux de romances contemporaines, mais pas que. Je pense qu'il mérite d'être découvert par tout le monde.

C'était mon premier roman signé Christina Lauren, mais je compte bien en lire d'autres!
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Une jolie histoire d'amour impossible.
J'ai beaucoup aimé Sebastian et découvrir les Mormons.
Par contre je trouve la fin un peu flou.
Une belle découverte.

Un super livre, avec des rebondissement inattendu. Je me suis beaucoup attachée au héros. Je vous le recommande fortement si vous êtes amateur de roman d'amour pas ordinaire !