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Critique de pleasantf


Dans cet essai écrit en 2011 au moment de la crise des dettes sud-européennes et grecque en particulier, l'auteur étend la notion de dette à la sphère sociale, au delà donc du domaine financier traditionnel, et l'analyse comme un dispositif de pouvoir d'une classe sur une autre.
Les références à Nietzsche, Foucault, Deleuze et Guattari sont intéressantes mais je ressors de cette lecture absolument pas convaincu par la grille d'analyse qui reste fondamentalement marxiste (même si les limites de Marx dans la compréhension de la situation actuelle sont admises par l'auteur) et qui reste surtout beaucoup trop floue et vague. Quand on en reste à l'anathème contre le Capital et le Grand Créancier, il est compliqué de comprendre correctement les problèmes de notre monde et de trouver des solutions concrètes pour s'y attaquer.
Je partage certains constats faits par l'auteur mais pas ses interprétations. La dette est vue comme instrument de domination alors que n'importe quel apprenti capitaliste sait que s'endetter est le moyen le plus rapide pour s'enrichir grâce au fameux effet de levier. Par ailleurs, l'auteur n'a pas un mot pour les déséquilibres financiers au niveau mondial entre pays excédentaires et créditeurs (la Chine en premier lieu, pays officiellement communiste) et pays déficitaires et débiteurs, déséquilibres qui me semblent incontournables si on veut comprendre le phénomène de la dette dans notre monde d'aujourd'hui.
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