Ayant acheté ce livre en version numérique, je n'ai pas fait attention au nombre de pages. Si je l'avais eu physiquement entre mes mains, je me serais rendu compte de son manque de consistance (au propre comme au figuré d'ailleurs). Ma lecture terminée, j'en suis à me demander dans quelle catégorie je le classe : une grosse nouvelle où l'auteure se prend pour
Agatha Christie ou un court polar où le héros joue à Sherlock Holmes. J'hésite encore mais ce qui est certain c'est que cela ne donne rien de concluant car l'ambiance si typique de ces deux références ne se retrouve absolument pas dans cette pâle imitation. Je crie donc à l'imposture : employer une technique de notre bon vieux détective anglais, même à la sauce suédoise, cela reste du plagiat.
Même si je reconnais que la prose de
Camilla Lackberg n'est pas vraiment remarquable question style, j'ai toujours apprécié ses intrigues. Mais là, je trouve que les personnages sont de véritables caricatures, l'enquêteur est purement pathétique. L'auteure a meublé avec des petits riens (l'aveu de l'adultere par exemple) pour pouvoir arriver au dénouement final. Il est toujours difficile de retenir l'attention du lecteur dans un huit-clos sans la maîtrise de l'aspect psychologique.
A oublier en attendant les nouvelles aventures d'Erica Falck à Fjallbacka. 3/20
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