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3,85

sur 106 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je remercie énormément Babelio et les éditions Noir d'Absinthe pour l'envoi, dans le cadre du dernier masse critique, du roman Vert-de-Lierre de Louise le Bars.
Merci également à l'auteure, qui a eu la gentillesse de me le dédicacer, cela m'a fait très plaisir :)
Olivier Moreau, écrivain délaissé par la Muse, retourne dans le village de sa Grand-Mère, récemment décédée, pour mettre de l'ordre dans ses affaires comme dans son esprit.
Il y renoue avec les souvenirs de son enfance, et redécouvre un étrange personnage de conte populaire local surnommé le Vert-de-Lierre, cet antique vampire végétal qui le fascinait enfant.
Cet intérêt va déclencher des visions et cauchemars chez l'écrivain en mal d'imaginaire ainsi que la rencontre de deux femmes tout aussi intrigantes l'une que l'autre.
À quel prix Olivier retrouvera-t-il sa muse ?
Vert-de-Lierre est un roman très joliment écrit. Louise le Bars joue avec les mots, pour mon plus grand plaisir de lectrice.
L'histoire est très simple, mais beaucoup moins qu'on pourrait le croire au premier abord :) le réel se mêle au fantastique et c'est très réussi.
Olivier est écrivain, il cherche l'inspiration et pour cela il part sur les traces de son enfance. Ou plutôt sur les traces d'un personnage découvert quand il était enfant : Vert-de-Lierre.
Olivier cherche qui est ce personnage et il se demande s'il ne pourrait pas changer de genre et pourquoi pas écrire un nouveau genre de roman.. historique ? fantastique ?
Dans sa recherche il croise deux femmes, dont l'une d'elle va lui confier une ébauche de roman... et peu à peu Olivier se pose des questions. Qui donc est Rose ?
Vert-de-Lierre est un très roman emprunt de poésie, de fantastique, avec de très belles descriptions.
Je dois avouer que j'ai eu un ÉNORME coup de coeur pour cette petite merveille.
J'ai adoré l'écriture de Louise le Bars et j'espère bien avoir le plaisir de la relire car sa façon d'écrire n'a rien à envier aux plus grands :)
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Quel beau roman aussi sombre, romantique que poétique !

Quel plaisir j'ai eu à découvrir cette histoire ! La couverture annonce la couleur d'ailleurs. Elle est magnifique, colorée avec toutes cette verdure, mais sombre également et intrigante, un avant-goût de l'histoire qui va nous être contée.

Ce roman regroupe de multiples histoires. En effet, on alterne successivement entre le livre et les faits vécus par l'auteur, et le roman et écrit par la belle Rose, qu'il va lire petit à petit et qui va nous conduire jusqu'aux dernière pages.
Je ne connaissais pas cette légende du Vert-de-Lierre, mi-vampire, mi-sirène on pourrait dire. Un monstre végétal qui se nourrit des vivants.
C'est l'intrigue de fond de cette histoire dans laquelle on évolue avec passion, engouement, sans avoir envie de lâcher le livre avant la toute dernière page.
En amoureuse de la nature, je n'ai pu être que touchée par cette histoire qui l'honore. Un hymne sombre, mais pas dénué de beauté, loin de là, ni d'amour d'ailleurs.
Différents thèmes sont abordés, notamment la condition de la femme, les maltraitances à son encontre, mais tout ceci se mêle habilement à l'histoire sans passer pour le message principal et nous détourner du sujet.

Par contre, un petit bémol pour le personnage d'Olivier, l'auteur en mal d'inspiration, qui m'a irritée par moments. En effet, je l'ai trouvé particulièrement aveugle et stupide parfois de ne rien comprendre et ne pas faire le lien, ce jusqu'à la toute fin, alors que nous, lecteurs, avons tout saisi depuis le début.
C'est la seule chose qui m'a ennuyée, mais c'est vraiment moindre par rapport au plaisir que j'ai retiré de lire ce récit, tout en appréciant la plume poétique de l'auteure et les nombreuses vies du Vert-de-Lierre.

C'est vraiment un roman à découvrir pour ceux qui recherchent l'originalité et les belles histoires fantastiques et gothiques !
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Il y a deux semaines je me promenais à proximité d'une librairie, dans ma ville natale et je suis tombée sur ce livre, alors que j'ai pas mal d'ouvrages tout aussi tentants dans ma PAL. J'ai décidé de l'acheter et en trois jours, oui trois jours, il était fini!
Louise le Bars est, pour moi, une écrivaine très prometteuse et elle doit continuer. Contrairement à des lectures comme celles de Madeline Miller (voir mes chroniques sur circé et le Chant d'Achille) auxquelles je n'ai pas ressenti de transcendance majestueuse au travers de son style d'écriture, celui de Louise le Bars est comme il faut.
Olivier Moreau est un écrivain de trente cinq ans en panne d'inspiration, c'est le cas de le dire. Pour retrouver sa "muse littéraire" il part passer deux semaines dans un village perdu des Ardennes, Mont-Drienne, et plus exactement dans la maison de sa grand-mère, récemment décédée. Il se rappelle alors une légende locale que celle-ci lui racontait souvent pendant son enfance, celle du Vert-de-Lierre, sorte de vampire végétal dont les origines remontent à l'histoire lointaine d'un berger qui devait se marier... je n'en dis pas plus, SPOILER C'EST MAL!

Le moins que l'on puisse dire c'est que le personnage d'Olivier est l'incarnation même de la naïveté et de l'émerveillement enfantin...un peu trop même... j'avais envie de le secouer et de lui dire : LA VÉRITÉ EST DEVANT TOI!!! le livre n'est pas long et c'est très bien pour ce style d'histoire où onirisme, merveilleux et légende de villageois se croisent! Lisez-le!!
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Vert-de-Lierre a été un coup de foudre pour moi. Disons que mes coups de foudre livresques tiennent sur les doigts d'une main. C'est dire l'impact de ce livre.
Je dois noter que j'ai lu la seconde édition de ce texte, publiée chez Noir d'Absinthe, avec la sublime couverture de Marcela Bolivar.

De quoi parle t-on ? Olivier, écrivain de polar à succès, est confronté à la plage blanche. A l'occasion du décès de sa grand-mère, il se rend dans son patelin, Mont-Drienne. L'occasion de faire un break bienvenu, pour retrouver l'inspiration, peut-être. Sur place, les souvenirs affluent, et il se rappelle cette légende du Vert-de-Lierre, personnage de légende locale, ce vampire végétal. Une bonne idée de roman, peut-être ? Tandis qu'il enquête sur ce conte populaire, Olivier rencontre Rose, la nièce de Dahlia Midwinter, mal aimée du village. Envoûté par son charme, et par les récits qu'il lit, Olivier commence à ne plus bien distinguer la limite entre la fiction et le réel…


Le cadre romanesque, en premier lieu. Un décor qui réutilise les codes du roman gothique, et de l'ambiance romantique. Est-ce gratuit ? Non, du tout, tout ceci augmente l'attrait romanesque qui séduit tant Olivier, qui devient personnage de sa propre vie. D'écrivain, il devient lecteur puis personnage romanesque à part entière, romantique à souhait.
Ainsi, le piège de la fiction marche à plein régime. Est menée ici une réflexion sur le pouvoir de la fiction, et ses frontières. Car dans cette oeuvre, fiction et réel se mélangent.

Il y a d'autre part une mise en abyme très intéressante. Récits emboîtés (pratique très prisée du roman gothique), créant plusieurs fils narratifs qui se rejoignent d'une manière ou d'une autre. Simple artifice ? Hé bien non, car cet enchâssement est l'objet d'une réflexion sur le rôle de l'écrivain, son statut, ses inspirations. Olivier est écrivain, puis devient lecteur, puis personnage, et se faisant il interroge ce qui fait passer d'un statut à un autre. C'est le travail même de l'écrivain qui se donne à lire ici.

Enfin, l'écriture utilise toutes les beautés qu'offre le langage. La langue est travaillée, imagée, à l'image de la Nature qu'elle décrit. Elle se fait sensorielle, mettant à l'honneur les 5 sens dans chacune de ses phrases.


Tous ces points sont au service du fond du récit, qui parle de la métamorphose, sous toutes ses formes. Vert-de-Lierre est un vampire végétal, qui se niche dans un hôte humain, transformant celui-ci jusque dans sa chair et son esprit. le récit représente donc la métamorphose de corps humain, qui revêt une multitude de visages qui s'effeuillent. Cette métamorphose est ici l'objet d'un récit de cheminement, vers la quête de sa propre identité, de l'acceptation de son corps.

Le corps dont il est question est féminin, et c'est d'ailleurs l'objet de toute une série de scènes violemment réalistes (on pense à toutes ces femmes jugées sorcières, hystériques, enfermées dans des sanatorium et sujettes à des expériences médicales toutes plus atroces les unes que les autres). Il y a donc un récit du regard d'Autrui sur les corps et son jugement. Et puis celui de la reconstruction, de l'acceptation de soi, de la liberté retrouvée quand la maîtrise de son corps est acquise.
Cette métamorphose est parfaitement mise en valeur par l'écriture sensorielle et sensuelle de Louise le Bars, qui offre des pages puissantes, libératrices, bestiales.
Enfin, à l'image des personnages qui muent, le texte lui-même évolue, changeant de forme, empruntant tantôt au polar, tantôt au récit épistolaire, incluant du manuscrit, des saynètes cocasses, ou encore de la poésie (romantique, évidemment). Il y a donc une cohérence d'ensemble remarquable.

Un texte vraiment fort, musical, sensuel, qui m'a énormément marquée. La mise en page de ce texte est splendide, et la couverture de Marcela Bolivar retranscrit parfaitement toute l'atmosphère et l'ambiance de ce roman fantastique.
Pour moi, c'est un sans faute.
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J'ai beaucoup aimé ce roman, qui est, je pense, le premier de l'auteure ! On suit les pas d'Olivier, auteur à succès en manque d'inspiration qui va passer deux semaines dans le village de son enfance pour essayer de trouver des idées pour son prochain roman. Tout comme sa grand-mère, du sang de sorcière coule dans ses veines et il perçoit des choses que d'autres ne voient pas. Il se rappelle d'une histoire étrange que sa grand-mère lui racontait et dont l'origine semble se trouver dans ce village. Il tente alors de reconstruire ce conte macabre dont le personnage central, le Vert-de-Lierre, lui faisait peur étant petit. Sait-il seulement dans quoi il se lance ? Ses recherches vont l'amener au plus proche de la vérité, à ses risques et périls.

Si un mystérieux château semble être au centre de la légende, c'est une autre demeure qui va accaparer l'attention de l'écrivain. Un manoir entouré d'un magnifique jardin aux senteurs délicieuses, dans lequel il rencontrera deux femmes : Dahlia, une veuve excentrique et solitaire, et sa nièce Rose, jeune femme pleine de vie et auteure à ses heures perdues. Cette dernière va confier un manuscrit à Olivier et nous allons le découvrir avec lui.

À partir de ce moment, la lecture alterne entre un chapitre dans la réalité et un chapitre du roman de Rose. J'ai adoré lire les parties du roman. Elles contiennent l'histoire d'une jeune femme qui tente de survivre seule dans une société guidée par la religion et emplie de méchancetés et de jalousie. L'héroïne était une femme à l'histoire assez commune pour l'époque : on la force à se marier à 15 ans, elle s'enfuit face à la violence de son mari. Elle va faire des rencontres qui vont changer sa vie, certaines dans le bon sens, d'autres non. J'ai trouvé son chemin de vie fascinant à suivre, entres autres car on y explore la féminité, une forte volonté d'indépendance, mais aussi la perception d'une société habituée à voir les femmes dans des rôles soumis et obéissants.

L'ambiance mystérieuse de ce livre m'a beaucoup plu. Comme dans tous les petits villages, les rumeurs vont bon train et la vérité se cache sous les non-dits. Olivier devra se plonger corps et âme dans sa quête d'informations. Et le mystère entoure de ses brumes les deux protagonistes féminines également. Qui sont vraiment ces deux femmes et pourquoi s'isolent-elles du village? Entre mysticisme, horreur et poésie, j'ai beaucoup aimé le style d'écriture fluide de l'auteure. J'ai aussi beaucoup aimé la place importante laissée à la nature et à sa beauté dans le texte.

Seul petit bémol : ce livre vient, si j'ai bien compris, du service Print on Demand d'Amazon. Il y a de nombreux petits soucis de mise en page dedans (du moins dans sa version papier actuelle). Par exemple, toutes les lettres accentuées du texte sont dans une police différente (dans un paragraphe, c'était même des caractères chinois :p ) ou encore les titres des chapitres sont en bas de page du chapitre précédent. Des petites choses qui sont sûrement facilement modifiables dans le document source !

Une très chouette lecture qui explore à la fois une figure méconnue du folklore et la féminité dans une société guidée par l'homme. Un roman plein de mystère et de magie, de poésie, mais aussi un peu d'horreur. Qui est vraiment le Vert-de-Lierre?
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A la lecture du résumé, on pourrait avoir l'impression de quelque chose d'assez classique, et c'est d'ailleurs un sentiment que j'ai eu au début du livre, mais qui a été rapidement effacé lorsque le livre a pris un tournant… difficile à décrire. Car c'est un tournant qui s'inscrit parfaitement dans l'ambiance du texte mais qui, pourtant, va en modifier complètement la perception. Et je crois que se tient là la plus grande réussite de ce texte : comme la légende du Vert-de-Lierre, qui se dévoile et prend une signification différente au fil du récit, le texte change peu à peu. C'est une fascinante métamorphose. Il devient de plus en plus difficile de lâcher le livre avant la fin. Et une fois refermé, il y en a quelque chose qui subsiste, qui ne nous quitte pas, et même là encore, quelques semaines après l'avoir refermé, j'en garde toujours une forte impression. Il m'a imprégnée.
Pour couronner le tout, il est servit par une plume incroyablement subtile, qui se transforme au gré du récit pour en servir le fond. Et quel fond ! L'autrice aborde des thématiques sociétales avec beaucoup de justesse. Une magnifique représentation de la résilience.
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Au premier abord c'est une lecture qui semble sombre et angoissante mais, l'auteur, Louise le Bars,fait ressortir toute la beauté de la chose grâce à sa plume si particulière.

Olivier, le personnage principal, imagine retrouver sa muse, son inspiration, en partant quelques temps dans le village de sa grand-mère. Son intérêt pour les légendes anciennes le conduira sur des sentiers obscurs. Avec Vert-de-Lierre, on est plutôt dans un registre fantastique agrémenté d'une pointe d'horreur. On trouvera aussi un petit côté gothique très charmant.

La peur s'insinue en nous petit à petit, l'atmosphère paisible du début devient sombre et inquiétante. La tension augmente crescendo et à chaque page on s'attend à être surpris par le Lierreux.

Vert-de-Lierre se lit comme un jeu de piste. La narration à la première personne renforce cette sensation d'être totalement immergé dans le récit. On apprend à connaître Olivier de l'intérieur. On ressent ses émotions, on touche du doigt ses pensées et ses désillusions. L'auteur crée ainsi un lien presque intime avec lui.

L'histoire se met en place rapidement et c'est très appréciable dans un roman assez court. L'entrée en matière est succincte, toutefois, elle laisse le temps à l'auteur de développer son intrigue et d'apporter les éléments nécessaires à sa bonne compréhension.

Rien n'est figé, tout est en perpétuel mouvement. le récit est bien construit et on se laisse facilement emporter même si pour moi le personnage marquant n'est pas toujours celui auquel on pense. Il m'a manqué un petit quelque chose pour pouvoir m'attacher à Olivier, je ne sais pas exactement quoi mais ça ne m'a pas non plus gênée pour apprécier l'histoire qui regorge de rebondissements.

Nous avons affaire à un style un peu plus soutenu que d'habitude. le vocabulaire est riche et les tournures de phrases sont très présentes. C'est très imagé, entre poésie et esthétisme. J'ai tout particulièrement apprécié cette plume envoûtante, j'aime cette sensation d'être au coeur de la nature boisée et verdoyante, parsemée de couleurs et de senteurs enivrantes. L'auteur nous chuchote une douce mélodie à l'oreille, elle nous parle de rencontres surnaturelles, de légendes anciennes en nous berçant de ses mots.

Mine de rien, Louise le Bars se penche aussi sur la Femme, et plus particulièrement sur sa condition à travers les époques. Je ne m'attendais pas à trouver un sujet comme celui-ci, cette vision semble tout droit sorti d'un cauchemar pourtant ce n'est que la réalité. Certaines scènes m'ont brisé le coeur.

À la lecture de la quatrième de couverture, Vert-de-Lierre est resté un mystère, la notion de vampire végétal m'étant complètement inconnue. Ce détail reflète parfaitement l'image de sa maison d'édition Noir d'Absinthe : originale et mystérieuse. Mais ne craignez pas pour autant de partir à la rencontre du Lierreux, il saura éveiller en vous tant de choses que vous ne soupçonniez même pas. C'est un livre à lire et à relire pour savourer encore et encore cette belle histoire.






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Un coup de coeur !

Dans ce roman, nous suivons Olivier, un écrivain qui a perdu l'inspiration. Alors qu'il retourne dans le village de sa grand-mère après le décès de celle-ci, il redécouvre un conte populaire local concernant une créature des plus mystérieuses : le vert-de-lierre

Quelle histoire ! Je me suis totalement laissée embarquer dans ce roman aux allures de conte, saupoudré d'une pointe de fantastique, le tout englobé dans un roman gothique…

Tout d'abord, j'ai été totalement séduite par la plume de Louise le Bars que j'ai trouvée vraiment sublime. On sent un véritable travail sur l'écriture et cela m'a déjà rendu ce roman attirant.

Ensuite, j'ai été happée par ce conte populaire si mystérieux du vert-de-lierre. Petit à petit, le mystère s'installe et plane, au gré des cauchemars et des rencontres que fait Olivier, et le récit devient alors progressivement vraiment prenant. On veut savoir le fin mot de ce mythe du vampire végétal qui aspire la jeunesse, la vie de ses victimes.
Olivier va faire la connaissance de deux femmes très étranges et particulières et c'est alors qu'il va retrouver l'inspiration… oui, mais à quel prix ?

Je dois avouer avoir été surprise par le dénouement, et par la qualité de l'histoire. J'ai adoré découvrir le fin mot du conte, le fin mot du mythe et je me suis même surprise à revenir un peu au début pour voir ce que j'avais pu louper ou retrouver tout ce qui concordait vers cette fin…

J'ai eu un véritable coup de coeur pour ce roman, tant grâce à ce mythe mystérieux et surprenant, que pour la plume de l'auteure. D'ailleurs, j'ai trouvé la plupart des personnages bien développés, même si Olivier a su m'agacer un peu. Je l'ai trouvé peut-être un peu trop naïf et pas assez effrayé à mon goût dans certaines scènes. Qu'à cela ne tienne, j'ai adoré cette histoire prônant la nature et revêtant une certaine ode à la féminité !

Vert-de-lierre a été un véritable coup de coeur pour moi. Je me suis retrouvée face à une petite pépite d'originalité alliant roman gothique et fantastique en passant par une belle ode à la féminité et à la puissance de la nature. J'ai été totalement happée par la plume de l'auteure et je ne peux que vous recommander ce roman !
Lien : http://vibrationlitteraire.c..
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J'ai acheté Vert-de-Lierre en salon car j'avais vu passer des teasing très alléchants sur ce livre, sans pour autant franchir le pas de la commande. Mais cette fois-ci, aucune excuse : le livre était déjà là, ainsi que l'autrice qui m'a fait une jolie dédicace, merci encore à elle si elle voit ces lignes. J'étais tellement intriguée par le résumé et les promesses lues ça et là (un vampire végétal, une plongée dans le romantisme noir et de vieilles demeures aux secrets jalousement gardés) que j'ai entamé mon butin du salon par Vert-de-Lierre et je ne l'ai pas regretté.

Le début fut un peu laborieux, le temps de rentrer dans l'histoire. J'ai été un peu déboussolée par les premiers chapitres : l'autrice y installe le background et use pour ce faire de flashback mêlés au présent ou de discours direct assez maladroitement tourné pour évoquer la légende du Vert-de-Lierre. le dialogue ressemble plus à de l'écrit et gêne l'immersion. Mais une fois passées ces maladresses d'entrée, le roman m'a happée et j'ai suivi l'aventure d'Olivier, écrivain de polar déserté par l'inspiration, et de Rose.

Une fois cette dernière rencontrée, j'ai trouvé que le rythme venait plus naturellement. L'ambiance et la légende étaient déjà posées, et l'histoire, les histoires, pouvaient se déployer. On suit en effet deux histoires : celle d'Olivier, ancrée dans le présent, qui s'interroge et se laisse porter par la passion et celle de la protagoniste du roman de Rose, qu'on lit par l'entremise d'Olivier. L'alternance entre les chapitres du livre de Rose et ceux dédiés au romancier construit un rythme agréable et une tension grandissante. Plus on progresse dans l'histoire contée par Rose, plus la passion d'Olivier vibre, plus le besoin de liberté du personnage du roman de Rose résonne... et plus le lecteur se pose de questions. Quelle est la nature de Rose ? Quels liens entretient-elle avec sa tante ? Pourquoi entretient-elle cette relation si singulière avec Olivier ?

Une fois l'attention accrochée, la plume de l'autrice se déploie, poétique et passionnée. On se révolte face aux traitements subis par la protagoniste de Rose, on tremble avec elle, on espère avec elle. On s'interroge avec Olivier, on se fascine pour Rose, on aime avec lui. de part la place laissée ici à la nature et à l'expression des sentiments, on est définitivement dans le courant romantique. Mais "romantique" ne veut pas dire mielleux. La nature est cruelle et la légende du Lierreux se révèle cruelle elle aussi.

La résolution de tout ceci est certes attendue mais l'autrice se permet un petit twist de fin, rappelant que si l'histoire, comme les légendes, sont contées par les vainqueurs, il reste possible de leur échapper. On referme le roman avec l'envie d'aller courir nu(e) dans les forêts, férocement libre.
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j'ai bien aimé cette histoire teintée de légendes locales et un bel hommage à la féminité. Louise le Bars nous envoute avec sa plume douce qui nous transporte loin dans un univers poétique qu'elle s'est créé. Un super roman, une lecture douce et agréable sur fond végétal et mystique. le combo parfait pour une excellente lecture
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