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Critique de Olloix


Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un texte de le Clézio.
J'avais oublié comment son écriture nous happe, nous berce, nous envoûte comme une musique classique.
On retrouve dans ces 8 nouvelles les obsessions humanistes de le Clézio : l'enfance malmenée, les opprimés du travail ou des conquêtes territoriales, la brutalité, les ritournelles d'enfance, les cultures et sociétés disparues ; et aussi la force de caractère et la résistance physique de ces mêmes enfants et opprimés, l'amour qui résiste au fond de leurs âmes, l'émerveillement et l'humilité devant la nature.
J'ai été particulièrement touché par la dernière nouvelle du recueil, "Etrebemma" qui raconte comment des indiens sont chassés de leurs terres, de leur culture par des narcotrafiquants, pour finir dans la périphérie d'une ville ; ainsi que par "La rivière Taniers", avec sa composante auto-biographique. "Avers" est également marquante, sur le thème plus classique de l'enfance maltraitée, voire esclavagisée. "Fantômes dans la rue" est surprenante.
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