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Critique de StCyr


Désert est composé de deux courants de narration qui se distinguent par deux mises en page différentes.

Le récit débute par les errements d'une tribut de guerriers drapés de bleu à travers le Sahara occidental, fuyant l'avancée des troupes coloniales françaises et conduite par leur chef Ma el Aïnine que ses hommes considèrent comme un sage si ce n'est comme un saint.

Dans le second récit on suit les déplacement de Lalla qui a pour ancêtre ses hommes du désert, qui s'ébroue quelque part au Maroc, fuyant la touffeur et la promiscuité du bidonville, s'égayant à travers les dunes et dont le pas et les regards la porte irrésistiblement vers la méditerranée et les promesses des pays qu'elle sépare.

La prose est particulière chez Le Clezio, le style se veut poétique mais on a l'impression que le roman ne démarre pas, çà commence par une description interminable des divagations d'hommes du désert de point d'eau en point d'eau. Mon intérêt s'est tari dans les sables du désert, je me suis perdu au milieu des dunes, bref je me suis souverainement ennuyé. C'est mon deuxième roman de l'auteur après le Procès-verbal et je n'arrive pas à saisir ce qui a pu justifier qu'on lui attribut un prix Nobel de littérature.
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