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Critique de lecassin


JMG le clézio. Des ancêtres bretons partis pour les Indes mais réfugiés sur l'île Maurice après avoir essuyé une tempête d'anthologie au large du cap de Bonne-Espérance ; une enfance dans le Nice de l'après-guerre ; le Nigéria, Rodrigues…

Une « identité nomade »… Elle le serait à moins.

Dans ce petit opus, JMG le Clézio revient sur son enfance. Cette enfance de voyages africains aux frontières des nationalités britanniques et françaises : un père anglais, une mère française ; et cette nécessité d'écrire, qui débute à dix ans par la narration du voyage d'un enfant européen qui migre vers l'Afrique.

On parle de Dakar, de Marrakech en particulier et du Maroc en général. Enfin, du désert … Les thèmes chers à Le Clézio, le voyage, la mer, le métissage culturel, l'Afrique, la littérature, sont présents comme éléments constitutifs de son identité nomade. « Je suis un homme qui a connu un autre monde, et j'essaie d'en rendre compte, non pas par nostalgie, mais parce que je suis attaché à tout ce qui m'a créé, tout ce qui m'a formé ».

On parle également de colonisation, de traite d'esclaves, de guerres…

On parle aussi de littérature, de sa finalité, de sa nécessité. Une question : « Dans ce monde troublé où nous vivons, je me demande souvent à quoi sert la littérature » ; et la tentative de réponse : « Elle est un témoignage, la mesure d'une époque, parfois sa critique ».

Une lecture très enrichissante après un long moment… Une lecture qui en appelle d'autres.
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