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Ce petit livre de le Clézio, cette Identité nomade m'a fait voyager, mais voyager!... Tant en Afrique qu'en littérature d'auteurs que j'ai la bonne et heureuse surprise de retrouver ou de découvrir.
L'ouvrage n'est pas long, mais il recèle la richesse d'un auteur humble.
Il y a quelques trésors, dans ce livre, qui m'ont enthousiasmé, passionné et donné envie, donc,de continuer de voyager plus avant dans les terres littéraires de l'auteur et des pays de ceux que je ne connais pas encore...
C'est ces voyages perpétuels et divers qui ouvrent et habitent l'esprit et la mémoire du lecteur éclectique. J.M.G. le Clézio (que ma compagne mauricienne appelle affectueusement Tonton) en fait une simple et brillante démonstration: La littérature peut-être une arme pacifiste contre les maux de notre temps... à condition, bien entendu, d'ouvrir les yeux, son coeur et ses bras.
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« Identité nomade » laissera sans doute perplexes les lecteurs habituels de le Clezio, en effet les épisodes de sa vie qu'il nous décrit ici, nous les connaissons déjà à travers ses nombreux livres...
Sa naissance à Nice, son enfance là-bas pendant la guerre avec sa grand-mère et sa mère, le voyage en bateau pour rejoindre son père en Afrique, ses racines à l'île Maurice, ses voyages au Mexique et dans de nombreux autres pays,...
Cette synthèse rapide est pour l'auteur l'opportunité de rappeler que son inspiration a été modelée par son ouverture au monde et surtout aux différents peuples et c'est cette découverte de l'autre qui a fait de lui un défenseur des peuples aborigènes et un chantre de la nature.
Quant au terme « identité nomade », il convient particulièrement à Le Clezio qui a la double nationalité française et mauricienne et qui a vécu dans de nombreux pays sur les cinq continents.

Le style, sans fioriture, simple et presque simpliste, sans le lyrisme habituel de l'auteur, m'a déroutée et il m'a fallu la seconde partie, où il parle de ses goûts littéraires, pour trouver un réel intérêt à ce livre.
En effet Le Clezio est, on le sait peu, un vrai connaisseur des littératures du monde, il est passionné de littérature anglo-saxonne, mais connaît aussi très bien les écrivains d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.
Il cite de nombreux auteurs, plus ou moins connus en France.
Et il s'interroge sur l'utilité de la littérature qui n'a su « ni arrêter les crimes de la colonisation, ni empêcher les guerres... et la dégradation de la nature ».
Un livre en forme de bilan donc, sur son oeuvre mais aussi sur le sens de la littérature, que j'aurais aimé plus approfondi... (une centaine de pages en gros caractères et très aéré...)
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JMG le clézio. Des ancêtres bretons partis pour les Indes mais réfugiés sur l'île Maurice après avoir essuyé une tempête d'anthologie au large du cap de Bonne-Espérance ; une enfance dans le Nice de l'après-guerre ; le Nigéria, Rodrigues…

Une « identité nomade »… Elle le serait à moins.

Dans ce petit opus, JMG le Clézio revient sur son enfance. Cette enfance de voyages africains aux frontières des nationalités britanniques et françaises : un père anglais, une mère française ; et cette nécessité d'écrire, qui débute à dix ans par la narration du voyage d'un enfant européen qui migre vers l'Afrique.

On parle de Dakar, de Marrakech en particulier et du Maroc en général. Enfin, du désert … Les thèmes chers à Le Clézio, le voyage, la mer, le métissage culturel, l'Afrique, la littérature, sont présents comme éléments constitutifs de son identité nomade. « Je suis un homme qui a connu un autre monde, et j'essaie d'en rendre compte, non pas par nostalgie, mais parce que je suis attaché à tout ce qui m'a créé, tout ce qui m'a formé ».

On parle également de colonisation, de traite d'esclaves, de guerres…

On parle aussi de littérature, de sa finalité, de sa nécessité. Une question : « Dans ce monde troublé où nous vivons, je me demande souvent à quoi sert la littérature » ; et la tentative de réponse : « Elle est un témoignage, la mesure d'une époque, parfois sa critique ».

Une lecture très enrichissante après un long moment… Une lecture qui en appelle d'autres.
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J'aime l'écriture simple de le Clezio. Ici, il s'agit d'un recueil très court (120p.) Il évoque sa vie peu commune: niçois pendant la guerre, il souffre du manque de libertés et de nourriture; puis il rejoint son père au Nigéria et l'Afrique lui apparait comme un pays d'abondance et de liberté...jusqu'à ce que le pétrole détruise tout.
Il parle de son séjour au Maroc.
Mais surtout, il évoque ce que peut la littérature: une forme de combat, un engagement pour rechercher un vivre ensemble.
J'aime les livres que j'ai lus et j'aime l'homme qu'est cet écrivain.
nb: c'est le seul que j'ai lu au temps où je ne faisais que des lectures professionnelles; cela m'a marquée, sans doute?
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Divaguer…

A 84 ans J.M. G le Clézio déambule brièvement dans sa vie passée, revisite son parcours itinérant, s'explore après avoir exploré des groupes humains, des civilisations hors mode occidental.

Il se raconte : Français ? Anglais ? Mauricien ? Surtout voyageur en quête d'un sens, qu'a priori, la civilisation occidentale ne lui donne pas. Fasciné par les civilisations qui n'ont pas adopté le schéma occidental, il les intègre, s'en pénètre et flirte avec certains aspects du wokisme.

Il fait le constat final que la littérature est un mode de compréhension du monde.

Mais sentiment étrange, son texte ne semble pas écrit. Une idée avancée dans le titre d'un court chapitre qui narre un évènement de sa vie, une anecdote, une énumération… Impression de confidences presque chantées à la façon d'une mélopée… Récit oral à la façon des fables et contes d'ailleurs… Comme un retour aux origines…

Très déroutant. Pas forcément convaincue, ni séduite.
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Quelle déception ! Je n'ai pas du tout été touchée par ce petit livre que j'ai trouvé inutile. Un ouvrage, qui ressemble fort à un pur produit marketing de l'éditeur qui surfe sur le prestige de son auteur. La quatrième de couverture ne révèle en rien le contenu du livre, une succession de très courts chapitres sans réel lien en eux, qui semble constituer une sorte d'ode à l'Afrique avec tous les poncifs actuels et dans l'air du temps. Et cerise sur le gâteau, c'est écrit dans un style insipide. J'ai trouvé cette déambulation très ennuyeuse.
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JMG le Clézio nous livre un essai sur l'identité, la littérature...il y parle de son enfance, de ce voyage et de ses années en Afrique, après guerre...du Nigeria, de la richesse du continent africain, de la culture marocaine, du métissage...

"Identité nomade" se lit d'une traite bien qu'il y ait matière à réflexion et qu'une relecture nous éclairerait encore davantage. C'est un ouvrage plein de références, j'ai noté un certain nombre de titres de romans. J'aurais bien recopié des pages entières aussi. J'écris bien mal, ce qui est pourtant énoncé clairement dans ce texte intelligent, empli d'humanisme et de tolérance.

Je n'avais jamais lu cet auteur, bien que j'en aie évidemment entendu parler de nombreuses fois. Après l'avoir écouté lors de son passage à La grande librairie, j'ai eu très envie de le découvrir et je suis ravie de l'avoir fait. Je m'empresse de commander quelques-uns de ses titres

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Plume quelconque, propos confus, longues citations de références littéraires en mode « listes » envirgulées, franchement j'ai eu peine à trouver un fil conducteur entre « l'identité de l'auteur » et « le pouvoir de la littérature »…

Si ce livre n'avait pas aussi court, j'en aurais indubitablement abandonné la lecture.


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J'ai lu d'une traite ce court ouvrage qui m'a laissé une empreinte diffuse.
JMG le Clézio y reprend les différents épisodes de sa vie, que ses lecteurs habitués connaissent déjà par ses livres précédents, avec recul, voire distance, et concision .... j'en suis venu à espérer que ce ne sera pas son dernier texte.
C'est une lecture apaisante mais pas idéaliste dans la mesure où Le Clezio évoque, comme souvent, les malheurs du monde à l'échelle des individus.
La première partie est centrée sur son enfance et ses voyages qui ont fait de lui un nomade de l'identité. La seconde fait une large part à des écrivains auxquels il attache de l'importance, sélection bien sûr très cosmopolite.
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Une valeur sûre. Une écriture qui coule de source, d'une source inépuisable et musicale. Un être dont on sent la sensibilité au bout de la plume, couplée à un humanisme exemplaire, rare à notre époque où on semble préférer le sensationnel, le buz comme on dit. Le Clézio est un résistant et tant mieux!
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