Mitigé. L'intention de dénoncer
la guerre est louable (quoique pas très originale). Mais le style
Le Clezio ne me parait pas adapté à la tragédie. L'écriture est (trop !) belle et tout ça m'a semblé factice et tourner à vide, plus théâtral qu'émouvant, la frontière avec un sentimentalisme naïf étant très souvent franchie. Ainsi le chapitre consacré à la jeune palestinienne est presque ridicule dans le douloureux contexte de cette guerre et n'apporte rien à la trame du récit, sinon un symbolisme trop artificiel à mon goût. Par contre le dernier tiers du roman, focalisé sur l'errance de l'héroïne, la recherche de ses racines, est admirable et je retrouve là l'écrivain que j'aime.
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