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Critique de Ladybirdy


Une enquêtrice est chargée d'interroger Alexandre Viannet en vue de son réinsertion. Dans ce huit clos oppressant, au rythme de questions-réponses, c'est le portrait de la misère et de la déchéance humaine que dresse Veronique le Goaziou, sociologue. Un roman qui flingue tous les stéréotypes du bonheur et de la vie rêvée. Monsieur Viannet a tué son père, il insulte sa femme, il ne sort jamais de chez lui, sa télé est allumée H24, son ventre explose de toutes les bières qu'il ingurgite en continu, il parle mal, il voit tout en noir, il ne s'aime pas et n'aime personne.

Pas convaincue par le procédé narratif choisi par l'auteure à travers ce huit-clos questions/réponses. J'aurai davantage adhéré à l'histoire si déjà il y en avait une.

C'est noir, troublant, asphyxiant, anxiogène. Ça pue la misère noire, ce matelas à même le sol, cette taule sans chauffage, ces canettes de bières empilées par terre, puis ça fume et ça fume qu'on en étouffe tellement il fait bleu.

Monsieur Viannet ne m'a guère intéressée j'avoue, mon côté fleur bleue est toujours à la recherche de lumière, trop noir pour moi...
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