J'aurais préféré ne pas avoir eu l'idée folle de lire un tel torchon. Outre le ridicule de voir l'auteure se décrire presque comme un transfuge de classe pour son appétence envers le sauciflard et les musiques de Claude François, c'est aussi la pauvreté du style littéraire qui rend ce roman pénible à lire. Il n'y a rien de plus pathétique que de lire un écrivain singer à la fois l'enfance et la rébellion dans un style à l'impertinence affectée, fausse, aussi terrible qu'une pichenette sur le dos d'une baleine. On aurait pu attendre de Madame le Vallon de la Ménodière une chronique croquante et lucide sur sa condition particulière, on ne se retrouve hélas qu'avec le journal intime minable d'une bourgeoise refoulée mimant le prolo comme d'autres se déguisent en Dracula pour Halloween.
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