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Citations sur Journal littéraire, tome 1 : Novembre 1893 - juin 1928 (12)

Songez bien que la littérature n’a pas été créée pour servir la vie, ni même la traduire, mais pour lui échapper.
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18 décembre 1906
J'ai donné alors ma définition de l'optimisme de Gourmont. C'est l'optimisme d'un homme qui trouve que tout est bien parce que rien ne mérite d'être mieux.
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19 septembre 1905
On rit mal des autres, quand on ne sait d'abord rire de soi-même
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14 janvier 1904
Nous sommes allés voir Moreno dans sa loge. Elle joue une très vieille sorcière. Elle était grimée en conséquence et comme je la regardais sans cesse :
- Cela me change, hein ?
- Mon Dieu je n'aime pas vous voir comme cela
- Ce n'est pas Sarah qui apparaîtrait ainsi, dit Théry.
- Oh ! Rassurez-vous, répondit Moreno. Cela lui arrive aussi,... le matin !
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26 août 1905
Si on ne sait pas railler, rire, se moquer, on n'a qu'un talent provisoire, démodé le lendemain, sans compter profondément ennuyeux tout de suite.
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J'expliquais hier à l'étude la nécessité de n'avoir point pour magistrats des hommes honnêtes. N'ayant aucune capacité criminelle, comment ceux-ci pourraient-ils juger des crimes ? On ne juge que ce qu'on connaît bien.
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7 novembre 1907

Certes, je ne veux pas être un furieux, un apôtre, un réformateur. Je veux rester spirituel, ironique, rieur. Mais piquer, mordre, flanquer par terre en riant, non, je ne suis pas encore prêt de changer cela pour le reste. Les autres ont envie des croix, des relations, de la réciprocité, des éloges. Je ne demande moi, qu'à être tranquille, sans croix, sans relations et sans éloges, et à dire tout ce qui me passe par la tête.
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Je regarde le prêtre qui officie préparer sa communion : le vin dans le ciboire, l'hostie cassée et plongée dans le vin, le ciboire recou­vert de la plaquette, le prêtre traçant au-dessus avec la main des signes mystérieux. Absolument comme un prestidigitateur : Messieurs, Mesdames, vous voyez ce chapeau. Il n'y a rien dedans. Je le pose sur cette table. Attention : Un, deux, trois, et le chapeau repris un pigeon s'en échappe. Les pigeons, ici, ce sont les fidèles.
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J’ai passé dix ans à lire, à remuer des idées littéraires, à apprendre à écrire, à me chercher, à réfléchir, sans avoir personne à qui causer littérature, et maintenant que je connais quelques gens, leurs goûts, leurs idées, leurs préférences sont si différents des miens, que ma situation est à peu près la même.
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Ce n’est pas brillant, moi dans la littérature tout à fait. D’abord, je ne réussis pas à m’y mettre tout à fait. Ce qu’on fait autour de moi ne m’intéresse pas assez. Je m’en aperçois de plus en plus : une seule chose m’intéresse : moi, et ce qui se passe en moi, ce que j’ai été, ce que je suis devenu, mes idées, mes souvenirs, mes projets, mes craintes, toute ma vie. Après cela, je peux tirer la ficelle. Tout le reste ne m’intéresse que par rapport à moi.
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