AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de StefEleane


Nicolas Lebel a une plume plus qu'agréable à lire, elle nous conte une histoire au creux de l'oreille, telle une confidence. Comme si l'auteur était juste là dans la pièce pour nous faire vivre son aventure avec sa verve, son humour, son plaisir d'écrire , sa passion !

Les personnages sont les mêmes que dans L'heure des fous .
On retrouve le capitaine accro à la nicotine qui lève facile le coude pour trinquer avec son pote. Avec ses sonneries de téléphone toutes plus farfelues les unes que les autres (j'avais une préférence pour Audiard mais Brel c'est bien aussi !) . Son langage imagé, sa forte personnalité et ses conflits avec la hiérarchie.
Ensuite nous avons Latour qui s'émancipe dans ce roman. Terminé de se laisser marcher sur les pieds par le capitaine parce qu'elle est une femme (non mais oh !!) Elle est toujours partagée entre sa vie de flic et sa vie personnelle, deux chemins bien différents qui ne sont pas trop en accord.
Et pour terminer, Dossantos, il prend cher ce perso !! C'est qu'il a des fautes à expier ! Malgré tout il se démène, quitte à prendre de gros risques pour aider son prochain! Et malgré un esprit un peu étroit, car il se borne aux codes et lois, c'est pas un mauvais gars !

Alors quoi qu'ils leur arrivent à cette équipe ?? hein !

Curieusement, on retrouve des personnes empoisonnées un peu partout sur Paris. Un patient dans un grand hôpital, une famille entière enfermée dans son appartement ..Que s'est il passé ?? La presse se charge de rependre la panique et Mehrlicht doit mener l'enquête avec un stagiaire un peu particulier ..Bref tout en là pour l'emmerder !
— Je veux pas de stagiaire. Je l'ai dit dix fois : je hais les stagiaires. Je les exècre. Je les abomine. Je les vomis !
Matiblout attrapa ses lunettes et les replaça sur son nez. Mehrlicht enchaîna :
— Ils sont stupides, ils ont deux mains gauches… Et puis ils sentent fort, comme des petits animaux mais en plus gros…
Matiblout leva une main en signe d'arrêt, mais Mehrlicht était lancé.
— Ils dégagent une pestilence de… de vivarium ! C'est ça : ils sentent l'iguane !
— Stop ! grogna le commissaire.
— Ils sont un accident dans la police, la preuve de la décadence et de la déliquescence de cette prestigieuse institution pluricentenaire, de son déshonneur et, c'est évident, de son imminente explosion. Malheur ! Malheur au stagiaire par qui le scandale arriv…
— Ça suffit, capitaine ! gronda Matiblout.
J'avais déjà beaucoup aimé le premier roman de Nicolas Lebel mais il faut avouer que cette enquête prend encore une autre dimension. Les personnages sont plus familiers, aboutis. On ressent une aisance dans la rédaction de ce roman qui m'a tout de suite embarqué dans l'histoire. J'ai aimé baigner dans le milieu des collectionneurs de livres rares (j'ai d'ailleurs appris un ou deux trucs !). Bref, ça monte crescendo et j'aime ça !!!

Notez ce nom dans vos tablettes, si ce n'est déjà fait , car il va falloir compter sur Monsieur Lebel. Il a une place de choix dans votre bibliothèque !

Lien : http://lesciblesdunelectrice..
Commenter  J’apprécie          110



Ont apprécié cette critique (11)voir plus




{* *}