La première partie de 813 donne le ton dès le début; exit la lutte presque polie avec Beautrelet, dès son interrogatoire de Kesselbach, dès les premières pages du roman, Lupin est plus dur que jamais. Gouailleur, oui, amusant, mais cela reste un homme près à beaucoup de pas très jolies choses pour arriver à ses fins, et il y aurait sûrement beaucoup à dire sur la différence de perception entre le personnage de
Maurice Leblanc tel qu'il est écrit, et l'idée qu'on s'en fait maintenant dans la culture populaire, sans doute pour des raisons de feuilletons télé. Sans doute aussi parce que les plus connues des aventures de Lupin restent les moins dures, si vous me passez l'expression.
Mais ce qu'on a tendance à oublier, dans la légende des feuilletons populaires, c'est que c'est bien écrit, et incroyablement distrayant!
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