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Citations sur Arsène Lupin, tome 1 : La double vie d'Arsène Lupin (25)

M. Weber écoutait, ne sachant que penser. A la fin, il eut un geste de désespoir, comme s'il renonçait à se faire une opinion raisonnable.
"Les menottes, dit-il, soudain alarmé.
- C'est tout ce que tu trouves ? dit Sernine... Tu manques d'imagination...Enfin, si ça t'amuse..."
Et, avisant Doudeville au premier rang de ses agresseurs, il lui tendit les mains :
" Tiens, l'ami, à toi l'honneur, et pas la peine de t'éreinter... Je joue franc jeu... puisqu'il n'y a pas moyen de faire autrement..."
Il disait cela d'un ton qui fit comprendre à Doudeville que la lutte était finie pour l'instant, et qu'il n'y avait qu'à se soumettre. Doudeville lui passa les menottes. Sans remuer les lèvres, sans une contraction du visage, Sermine chuchota :"27 rue de Rivoli... Geneviève."
M. Weber ne put réprimer un mouvement de satisfaction à la vue d'un tel spectacle.
"En route ! dit-il, à la Sûreté !
- C'est cela, à la Sûreté, s'écria Sernine. M. Lenormand va écrouer Arsène Lupin, lequel va écrouer le prince Sernine.
- Tu as trop d'esprit, Lupin.
- C'est vrai, Weber, nous ne pouvons pas nous entendre."
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Il parlait avec une conviction violente et un ton de certitude qui donnait, aux choses qu’il prédisait, l’apparence réelle de choses déjà accomplies.
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Le prince Sernine passa dans sa chambre et sonna son domestique.
"Mon chapeau, mes gants et ma canne. L'auto est là ?
- Oui monsieur"
Il s'habilla, sortit et s'installa dans une vaste et confortable limousine qui le conduisit au bois de Boulogne, chez le marquis et la marquise de Gastyne, où il était prié à déjeuner.
A deux heures et demie,il quittait ses hôtes, s'arrêtait avenue Kléber, prenait deux de ses amis et un docteur, et arrivait à trois heures moins cinq au parc des Princes.
A trois heures, il se battait au sabre avec le commandant italien Spinelli, dès la première reprise coupait l'oreille à son adversaire, et, à trois heures trois quarts, taillait au cercle de la rue Cambon une banque d'où il se retirait, à cinq heures vingt, avec un bénéfice de quarante-sept mille francs.
Et tout cela sans hâte, avec une sorte de nonchalance hautaine, comme si le mouvement endiablé qui semblait emporter sa vie dans un tourbillon d'actes et d'événements était la règle même de ses journées les plus paisibles.
"Octave, dit-il à son chauffeur, nous allons à Garches".
Et à six heures moins dix, il descendait devant les vieux murs du parc de Villeneuve.
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Il s'effaça poliment. M. Kesselbach s'avança vers la porte, l'ouvrit, et brusquement sauta en arrière. Devant cette porte il y avait un autre homme, le pistolet au poing. Il balbutia :

– Edwards Chap…

Il n'acheva pas. Il avait aperçu dans un coin de l'antichambre, étendus l'un près de l'autre, bâillonnés et ficelés, son secrétaire et son domestique.

M. Kesselbach, malgré sa nature inquiète, impressionnable, était brave, et le sentiment d'un danger précis, au lieu de l'abattre, lui rendait tout son ressort et toute son énergie.

Doucement, tout en simulant l'effroi, la stupeur, il recula vers la cheminée et s'appuya contre le mur. Son doigt cherchait la sonnerie électrique. Il trouva et pressa le bouton longuement.

– Et après ? fit l'inconnu.

Sans répondre, M. Kesselbach continua d'appuyer.

– Et après ? Vous espérez qu'on va venir, que tout l'hôtel est en rumeur parce que vous pressez ce bouton ? Mais, mon pauvre monsieur, retournez-vous donc, et vous verrez que le fil est coupé.
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Alors l'homme saisit une carafe sur la cheminée, se versa un grand verre d'eau qu'il avala d'un trait, mouilla son mouchoir, baigna son front que la sueur couvrait, puis s'assit auprès de son prisonnier, et lui dit avec une affectation de politesse :

– Il faut pourtant bien, monsieur Kesselbach, que j'aie l'honneur de me présenter à vous. Et, tirant une carte de sa poche, il prononça :

– Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur.
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M. Lenormand était un homme encore jeune, si l'on considérait l'expression même de son visage, ses yeux qui brillaient sous ses lunettes ; mais c'était presque un vieillard si l'on notait son dos voûté, sa peau sèche et comme jaunie à la cire, sa barbe et ses cheveux grisonnants, toute son apparence brisée, hésitante, maladive. ....
.... Il avait montré une invention si curieuse dans les procédés, de telles ressources, des qualités si neuves, si originales et surtout il avait abouti à des résultats si précis dans la conduite des quatre ou cinq derniers scandales qui avaient passionné l'opinion publique qu'on opposait son nom à celui des plus illustres policiers.
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Un meurtre est commis dans un grand hôtel parisien. Et , sur le cadavre , la carte d'arsene lupin est épinglée. L'inspecteur Lenormand ne croit pas à la culpabilité du cambrioleur, car il sait que ce n'est pas un assassin.
Le meurtrier et Arsene lupin cherchent tous deux quelque chose... Mais quoi?
Pourquoi Arsene lupin oblige-t-il un jeune homme à changer d'identité?
Pourquoi intervient-il dans la vie d'une jeune fille de 18 ans qu'il avait confiée à Victoire, sa vieille nourrice?
Que mijote-t-il sous le nom du prince Sernine, sa nouvelle personnalité ?
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M. Kesselbach s'arrêta net au seuil du salon, prit le bras de son secrétaire, et murmura d'une voix inquiète :
– Chapman, on a encore pénétré ici.
– Voyons, voyons, monsieur, protesta le secrétaire, vous venez vous-même d'ouvrir la porte de l'antichambre, et, pendant que nous déjeunions au restaurant, la clef n'a pas quitté votre poche.
– Chapman, on a encore pénétré ici, répéta M. Kesselbach. Il montra un sac de voyage qui se trouvait sur la cheminée.
– Tenez, la preuve est faite. Ce sac était fermé. Il ne l'est plus.
Chapman objecta :
– Êtes-vous bien sûr de l'avoir fermé, monsieur ? D'ailleurs, ce sac ne contient que des bibelots sans valeur, des objets de toilette…
– Il ne contient que cela parce que j'en ai retiré mon portefeuille avant de sortir, par précaution, sans quoi… Non, je vous le dis, Chapman, on a pénétré ici pendant que nous déjeunions.
Au mur, il y avait un appareil téléphonique. Il décrocha le récepteur.
– Allô ! C'est pour M. Kesselbach, l'appartement 415. C'est cela Mademoiselle, veuillez demander la Préfecture de police, Service de la Sûreté… Vous n'avez pas besoin du numéro, n'est-ce pas ? Bien, merci… J'attends à l'appareil.
Une minute après, il reprenait :
– Allô ? allô ? Je voudrais dire quelques mots à M. Lenormand, le chef de la Sûreté. C'est de la part de M. Kesselbach…...
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M. Kesselbach s'arrêta net au seuil du salon, prit le bras de son secrétaire, et murmura d'une voix inquiète :
"Chapman, on a encore pénétré ici.
- Voyons, voyons, monsieur protesta le secrétaire, vous venez vous même d'ouvrir la porte de l'antichambre, et, pendant que nous déjeunions au restaurant, la clef n'a pas quitté votre poche.
- Chapman, on a encore pénétré ici" répéta M. Kesselbach.
Il montra un sac de voyage qui se trouvait sur la cheminée. "Tenez, la preuve est faite. Ce sac était fermé. Il ne l'est plus.
Chapman objecta : - "Êtes vous bien sûr de l'avoir fermé, monsieur ?".....
(extrait du premier chapitre intitulé "le massacre" du volume de poche paru en 1966)
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"J'ai triomphé de tout : et je suis vaincu. J'arrive au but et je tombe. Le destin est plus fort que moi... Et celle que j'aimais n'est plus. Je meurs aussi."
Et il signa : Arsène Lupin.
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