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Critique de bbpoussy


On retrouve dans ce roman Capucine, Adrien, Jean, le Docteur Diderot et Bloom, personnages de son précédent roman "La toute petite reine".

Capucine et Adrien se sont construit un petit havre de paix au milieu de la nature, proches de la forêt avec quelques animaux, (vache, poules, abeilles, chèvres) et leur potager.
Ils vont accueillir pendant quelques jours, Clémence, jeune fille fragile qui a un problème de taille, entre autre, avec la nourriture. Karine qui s'est éloignée de son boulot, de ses collègues mais pas de tous les hommes. Rémy qui sort de prison.
Chacun va garder ses secrets dans un premier temps.
Jean sera le spectateur de leurs aventures.
Un jour, Karine et Rémy vont faire une découverte qui va secouer l'ensemble des protagonistes de l'histoire.

Je ne m'attendais pas à une enquête de la gendarmerie alors qu'Agnès Ledig nous parle de tout ce qui concerne la nature, aussi bien les descriptions des paysages, que des problèmes dus au changement climatique, elle nous glisse quelques squelettes dans l'histoire.

Un livre qui aborde donc beaucoup de thèmes différents mais que je ne vous cite pas pour ne pas vous en dévoiler de trop.
J'ai moins accroché à celui-ci qu'au précédent.
Peut-être pas le bon moment ou le fait de mélanger du polar aux bons sentiments que l'on ressent à un moment ou à un autre en lisant cette autrice ou le fait que finalement, tous les personnages ont leurs fêlures et ont besoin de se réconcilier avec eux-mêmes avant de se réconcilier avec les autres et du coup, ça fait trop.
Même les pauvres abeilles ont un destin tragique. Et, croyez moi, entre les frelons asiatiques, la teigne et en plus cette sécheresse où les plantes manquent d'eau donc pas de pollen, elles disparaissent 🙁🐝❤️.
Beaucoup d'apiculteurs arrêtent leur activité.
Comme Agnès Ledig l'invoque dans son roman, il faudrait tout revoir en agriculture pour consommer l'eau (notamment) autrement et mieux.

Un roman assez triste et qui ne fait pas forcément aimer la nature humaine, il ne faut pas se leurrer des gens comme Capucine et Adrien, on en croise plus beaucoup. Ca arrive mais ils se font rares !
Le Covid, les confinements et la course aux PQ et aux pâtes n'ont rien arrangé. le manque de contact, de chaleur humaine, le "chacun chez soi et les vaches seront bien gardées". Pas joli-joli tout ça mais il faut croire en la nature humaine, parait-il.
Alors je vais tenter d'y croire très fort, pas tant pour moi que pour mes enfants. J'aimerai autant qu'ils vivent dans un bel abri et pas forcément de fortune.
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