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Critique de le_Bison


Sori, terminus. Tout le monde descend. Sorry, terminus d'une vie. Yu a mis le cap à l'ouest. Mutation indésirée comme le sentiment de se débarrasser de cet employé. Premier objectif, trouver ses nouveaux bureaux, mais toute la ville ne semble pas connaître sa société. Second objectif alors, trouver l'ancien responsable, mais toute la ville ne semble pas le connaître non plus. Étrange sentiment d'être dans un lieu hostile. le vent, probablement, qui fait courber l'échine. La poussière, certainement, qui rentre dans les yeux, colle au costume, couleur ocre. Poussière d'une vie. Yu déambule, sans but même. Il y fera de drôles de rencontres, face au Sosan-bong, cet étrange montagne qui se pare de couleurs phosphorescentes certains matins.

J'ai l'impression de ne pas avoir tout compris, tant la complexité du roman se teint de philosophie et de mysticisme. Mais c'est justement ce sentiment d'être par moment perdu qui donne une valeur inestimable au roman. Pris par l'onirisme de l'auteur, je me souviens encore de « la vie rêvée des plantes ». le style est différent mais j'ai cette même envie, une fois la dernière page tournée, de le relire, car je sais que je découvrirais une autre histoire à chaque nouvelle relecture. Il y a des romans qui méritent en effet plusieurs lectures tant le scénario est riche, l'auteur distille des moments de grâce, de rêve, de spiritualité aussi. Il y est question de foi, de croyance et de vie après la mort. Même mort, je crois que j'aurais envie de le relire, et de revivre cette histoire. En attendant, je me construis pierre après pierre ma demeure pour l'au-delà, pour l'après, pour m'abriter contre ce vent qui colle à la peau.

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Lien : https://memoiresdebison.blog..
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