The one, tome 17

Une saga agréable à lire malgré quelques passages moins intéressants (sur 17 tomes, c'est souvent le cas).
Voir les personnages évoluer sur plusieurs années a été plaisant, les ellipses narratives servant bien l'histoire et donnant une allure de fresque romanesque que j'ai apprécié.
Lele (le personnage principal) est assez agréable à suivre bien que j'ai trouvé qu'elle était parfois totalement dénuée du moindre sens d'analyse ! ^^' Elle a tout de même une évolution intéressante tout au long des 17 tomes, tant psychologique que physique (c'est agréable d'ailleurs de voir des personnages évoluer physiquement au cours du temps, cela manque cruellement de véracité dans certains mangas). L'évolution d'Eros et Angus est également intéressante. J'ai toutefois eu un peu de mal avec l'attitude d'Angus sur les derniers tomes, dont j'ai trouvé les changements trop brusques. Ils auraient pu être amenés plus efficacement avec des petites "indices" distillées plus régulièrement au cours de l'histoire. M'y connaissant en gémellité, je n'ai pas toujours trouvé ses réactions cohérentes, mais après tout chacun perçoit son histoire à travers le prisme de son individualité.
Les personnages secondaires sont assez riches et alimentent l'intérêt pour la série. Ils permettent de l'ancrer dans une trame qui a plus de profondeur.
Le graphisme a été d'une régularité hors pair, toujours bien travaillé et agréable à l'oeil. Mention spéciale pour l'apparition d'un "faux" Karl Lagerfeld plus vrai que nature qui m'a fait sourire.
Enfin, pour parler de la "fin" sans spoiler, j'ai été juste un peu étonnée par cette avalanche de bons sentiments qui n'était pas forcément dans le ton doux-amer des derniers tomes. Une invitation à l'optimisme et à l'espoir ?
J'ai dans tous les cas passé un bon moment avec l'oeuvre de Nicky Lee ^^