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Critique de Sofiert


Walter Spies, ce peintre d'origine russe installé à Bali, a tout du personnage romanesque et son oeuvre commence à être connue.
Anuradha Roy dans un roman précédent , était déjà partie à la rencontre de cet artiste atypique au parcours original.
Odile Lefranc choisit également d'en faire une figure centrale de son roman, non seulement en le mettant en scène dans des chapitres qui lui sont consacrés, mais comme fil conducteur dans la vie de son héroïne qui entame la quête de ses origines en mémoire de l'un de ses tableaux disparu.

Hannah a quitté sa mère et sa vie parisienne depuis 20 ans pour vivre en Australie et part pour Bali "accomplir un pèlerinage dans l'imaginaire de (son) enfance".
En effet, sa mère possédait quatre tableaux du peintre qu'elle avait accroché dans la chambre de sa fille et qui avaient nourri sa fascination pour cette oeuvre exotique. A la mort de sa mère, Hannah qui a toujours été tourmentée par la mystérieuse disparition des tableaux et le mystérieux secret autour de son père,  décide de mener l'enquête sur l'histoire de sa famille et sur ses liens avec le peintre.
Cette quête d'identité va la mener de Bali à Paris, puis à Dresde où elle découvre le monde des marchands d'art et les spoliations qu'ils ont commises pendant la seconde guerre mondiale.

Le roman pose quelques jalons intéressants qui auraient peut-être gagné à être développés. le parcours d'Hannah, jusqu à son arrivée à Bali, manque d'éléments biographiques et psychologiques pour mieux installer son personnage.
J'aurais également apprécié d'en apprendre plus sur la mère de Joty et sur ces" femmes de réconfort ", ces jeunes filles réduites à l'état d'esclaves sexuelles par les soldats japonais.
Enfin les pages sur Walter Spies sont amenées avec beaucoup d'a propos et sont justifiées par la narration.
Je remercie Babelio et les Éditions Viviane Hamy pour cette découverte en avant première.
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