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Citations sur Ceux du Château, ceux du Moulin (12)

La frontière n’était qu’un trait sur une carte, un trait que des gens de Paris et de Madrid – qui n’avaient jamais mis les pieds dans le secteur bien sûr – avaient tracé après de longues et laborieuses négociations. Mais la diplomatie ne tenait aucun compte des liens, de sang ou d’amour, qui unissaient les hommes. Cela avait des avantages parfois.
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Rien qu’à voir son teint rubicond et son regard flou, il était facile d’imaginer la raison de son retard ; avec ce qu’il avait bu, il ne risquait pas d’attraper froid !
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Que la nostalgie lui faisait embellir les choses et prendre ses rêves pour la réalité. Elle avait voulu en avoir le cœur net. Et là-haut, en équilibre sur cette frontière qui unissait plus qu’elle ne séparait les hommes ici, qui les avait à l’occasion nourris et protégés, elle avait fait des excuses muettes à son aïeul. Oui, on voyait la Méditerranée.
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Quand un grand froid comme celui-là vous envahit, quand les souvenirs d’enfance vous claquent ainsi brutalement la porte au nez, on a besoin de la chaleur de ceux qu’on aime.
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L’histoire ne devait pas se répéter. Et puis en ces temps de guerre, l’avenir était si incertain ; ce n’était pas le moment de faire des projets. L’heure était au combat
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À soixante ans bien sonnés, elle aurait préféré pouvoir rester chez elle et vivre des légumes de son petit jardin potager, de ses poules et de ses lapins. Mais les hommes au front, il fallait bien que les femmes prennent le relais et fassent tourner les ateliers. Les espadrilles ne se fabriquaient pas toutes seules ! Alors tant pis pour la vieillesse paisible dont elle rêvait et qu’elle avait bien méritée, elle continuait inlassablement à manier le poussoir.
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Elle avait même eu la naïveté de croire un moment qu’un vrai sentiment allait pouvoir naître de cette union improvisée. Un moment seulement. Quand Laurent eut épuisé l’attrait de la nouveauté et fini d’explorer chaque parcelle de sa peau, il était revenu à cette indifférence polie qu’il manifestait à son égard depuis sa demande en mariage et s’estimait quitte en remplissant son devoir conjugal une fois la semaine. Quand on avait pu goûter à son tempérament de feu, on mesurait l’ampleur de son désintérêt.
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Il est vrai que certaines mères ne pouvaient se résoudre à partager l’amour de leur fils unique et regardaient d’un mauvais œil tous les jupons qui croisaient son chemin, c’était bien connu !
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Les gens riches avaient de ces caprices parfois…
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« L’erreur est humaine mais persévérer est diabolique… »
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