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Critique de BazaR


Cette longue nouvelle de Fritz Leiber me laisse un goût mitigé.

Du côté positif, une chouette description d'un monde futur – le futur de 1962, date de l'écriture – avec une vie « au-dessus du sol » qui s'est faite rare, toujours inquiétée par les missiles russes nocturnes et une vie souterraine foisonnante façon Cavernes d'Acier d'Asimov.
Également une société qui malgré les circonstances poursuit sa route consumériste tout crin. Il s'agit d'inventer de nouveaux objets novateurs que le public va s'arracher. C'est un peu le métier de Gussy qui continue à vivre « en haut » avec sa famille. L'anticipation de Leiber sur des objets qui évoquent nos smartphones et des longues files d'attente pour acheter le dernier modèle est impressionnante. Et ce n'est pas la seule invention qui s'est révélée exister à notre époque. Bravo le visionnaire !
Enfin un dénouement que je n'ai pas vu venir, et j'aime bien être surpris.

Côté négatif, un ton qui hésite entre le sérieux-tragique et le sarcasme-farce que j'ai trouvé déstabilisant pour le lecteur. le message, si message il y a, est troublé. Je ne savais pas si je devais considérer tout cela au premier ou second degré. Exemple, un dialogue assez long, dont l'objet est de déterminer si ces nouveaux objets ont une forme de conscience, qui est saboté par l'apparition de la femme de Gussy en tenue affriolante qui fait bouillonner les hormones de l'homme.
Et c'est comme ça presque tout du long, se stabilisant vers plus de sérieux dans la dernière partie, et c'est tant mieux.

Allez, je dirais « mitigé + », lol.
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