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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"Jamais on n'aime plus la vie qu'à l'ombre du renoncement " Stefan Zweig.
Née en 1900, elle a vu passer 3 siècles et, à l'hôpital elle est en partance vers un paysage d'hiver, couronnée des nuages blancs : elle subit cette fin de vie qui n'en finit pas et, se remémore son passé, sa mère qui lui contait toujours de belles histoires et, surtout les 24 heures passées avec l'amour de sa vie : Pierre.
C'était l'été de la guerre, elle fuyait la ville et l'homme qui l'avait demandée en mariage...puis, sur le quai de la gare : elle l'a vu, il est monté dans son wagon, et ils se sont arrêtés à la gare d' un petit village dans la campagne verte et fleurie, ils se sont baignés à la rivière, se sont aimés et, il lui a offert le collier de sa mère.
Un promeneur veut bien les photographier, et elle gardera toute sa vie la preuve qu'elle n'a pas rêvé ces instants de bonheur !
Il lui parle de ses parents, de la dame qui l'a recueilli et avec qui, il a quitté l'Ukraine pour la France, pays de son père.
Mais c'était sans compter sur les hommes en noir qui sont venus le chercher en voiture après avoir dévasté l'appartement ! Elle a pleuré mais l'instinct de survie a été le plus fort, et finalement elle a épousé celui qui l'attendait : le fossoyeur de son amour !
Elle va mourir la mamma : sa soeur cadette avare, riche, jalouse est venue lui " polluer la mémoire ", faire semblant de s'apitoyer !
Mais il y a Sébastien, son petit-fils qui vient la chercher pour l'amener à la rivière s'effacer de la surface du monde...
Elle lui a laissé en héritage : le collier de perles et 6 carnets retraçant sa vie...
Un beau roman poètique, tendre, authentique, sensuel ! Un hymne à la vie, à la nature, à l'amour, à la relativité des choses !
L.C thématique de Juin 2021 : moins de 100 lecteurs sur babelio.
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Inspiré par ses grands mères qui l'ont élevé, David Lelait-Helo a commencé ce roman après le décès de l'une d'elle (en photo sur la couv).
Certain que celle-ci avait un secret en elle, il a laissé parler son imagination et est né ce roman.

Un roman qui commence comme un conte, lorsqu'un petit garçon arrive dans la chambre d'une centenaire, qui quelques jours avant riait du fait que la mort l'avait manifestement oubliée.
Puis en un instant, un jour comme un autre, tout bascule, sans prévenir.
Elle se retrouve à l'hôpital, victime d'un AVC, muette, enfermée dans son corps, avec seulement ses yeux comme outil de communication (limitée...) alors que le regard fut tellement important dans sa vie...
Et ce petit garçon de lui dire qu'elle est une fée...

Ainsi, ne pouvant parler, ladite fée se plonge dans ses souvenirs, et se tourne vers nous, pour nous les faire partager.
Celle d'une vie qui change d'axe à ses 40 ans... en une journée, et une nuit sur une épaule.
Une existence passée avec un bijou fétiche autour du cou et proche du coeur, garant de la véracité de ses souvenirs, et détenteur d'un secret ("gri-gri" qui la suit jusqu'à sa table de nuit d'hôpital, comme un cordon ombilical la reliant à la vie).

La suite:
Lien : http://blablablamia.canalblo..
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Une citation de Zweig est en exergue de ce roman de David Lelait-Hélo intitulé Sur l'épaule de la nuit, mais que j'aurai bien vu s'appeler Vingt quatre heure dans la vie d'une femme.
Vingt quatre heure de bonheur, vingt quatre heures qui constituent un tournant après lequel rien ne pourra plus jamais être pareil, jusqu'à la compréhension de l'événement.
Mais comment le savons-nous ?
La narratrice est une vieille dame aux cheveux de neige, au corps noué comme l'écorce nue, elle est une vieille, une vieille d'âme à l'âge à trois chiffres. Oui, le ciel l'avait oubliée. Une mamie qui attend la mort sur un lit d'hôpital. Mais elle a eu le temps d'écrire cette journée dans des petits carnets pour son petit fils. Ce petit fils qui ressemble tant à pierre.
David Lelait-Hélo a des relations particulières avec les vieilles dames. Il a le sens de la description et de la formule (parfois un peu cliché ?) pour dresser des tableaux comme des scènes de vie quotidiennes saisies sur le vif resituées dans la société d'une époque. L'intérêt de l'histoire de cette femme réside dans le contexte du débat des années quarante. « Autour de moi, on s'interrogeait que je ne fusse pas encore mariée, on m'attribuait quelques de vice de forme, du coeur ou du corps, m'imaginait coquin. Je l'étais. » Une vieille dame qui attend le tarin de la mort et qui se souvient.
La vie de la narratrice est ponctuée d'histoires que lui racontait sa mère lorsqu'elle était enfant. Des contes, fictifs, mais porteur de sens, pour se construire, pour servir, plus tard, quand elle sera grande. J'aime particulièrement celle de la grossesse de la marmite. Ce serait trop long de la réécrire, mais je vous conseille de vous plonger dans le roman pour la découvrir.
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Une vieille dame centenaire et indépendante est depuis peu paralysée et hospitalisée. Elle revient sur sa vie et notamment sur un amour fou qu'elle a vécu pendant la seconde guerre mondiale. Un amour qui va la révéler et lui faire voir la vie différemment.

C'est un petit livre simple et vivant, un de ceux qui font du bien. Les phrases coulent, les émotions sont intenses, les personnages attachants. Cette femme mêle à son histoire celles de contes que lui racontaient sa mère. Elle est enfin prête à mourir et veut partager avec le lecteur cet instant d'amour qui lui a donné la force de vivre heureuse malgré tout.

Rien d'exceptionnel mais une parenthèse de lecture, un hymne à la vie.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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Un joli conte qui nous raconte l'histoire d'une très vieille dame qui, à la veille de sa mort, se replonge dans ses souvenirs. Bribes par bribes, on découvre sa tragique histoire et sa magnifique envie de vivre.
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Récit très poétique et délicat par une centenaire qui sent la mort approcher
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Une vieille dame attend la mort dans son lit d'hôpital. Elle a plus de 100 ans, elle a vécu sur 3 siècles ! Pourtant, une seule journée a vraiment compté dans sa vie. Elle avait 43 ans et aimait pour la première fois : un amour arraché à la guerre, un amour qu'on lui arrachera.

Dans son lit d'hôpital, elle revoit sa vie, surtout cette journée, la plus riche, la plus belle des milliers qu'elle a vécues.

Une histoire d'amour et de trahison qui m'a moyennement touché.

L'auteur (dont j'ai déjà lu "Quand je serai grand, je serai Nana Mouskouri") a intercalé dans ce récit des contes, des fables dont la morale est une leçon de vie.
Au début de ce récit, un petit garçon vient rendre visite à la vieille dame. Puis, on n'entend plus parler de lui. J'aurais aimé que des liens se tissent entre les personnages.

Une lecture en mi-teinte donc.
Lien : http://phildes.canalblog.com..
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