Yoko Tsuno, tome 24 : Le septième code

L'amie Yoko, qui a bercé mon enfance avec des chefs d'oeuvre se déroulant à Rothenburg ou au plus profond de l'espace, du temps ou de l'Ecosse, continue de vivre ses aventures un peu sans moi. Celle-ci n'est pas la plus récente - elle date de 2005 - mais elle fait l'objet d'une opération spéciale à un prix fort attractif. Je n'ai pas regretté ma lecture, ce fut un véritable plaisir, malgré quelques défauts et une certaine partie de la magie qui s'est évaporée, le reste étant intact.
C'est tout d'abord la même histoire qui nous est souvent contée. Yoko met en avant une ou deux autres héroïnes alliées, dans des valeurs d'amitié conquise sans trop de mal. Elle déduit toujours beaucoup de choses qu'on lui cache. Sans aéronef, sans site ou machinerie incroyables, ce ne serait pas une aventure de Yoko. Les méchants sont assez simples et pénibles, mais ça fonctionne.
On regrette largement que Vic soit totalement inexistant, alors qu'on avait pu croire à une époque qu'une idylle naissait entre la "jeune fille" (qui ne vieillit pas) et son fidèle compagnon, tandis que Pol est toujours le même, "rouquin" taquin, mangeur de cassoulet.
L'histoire est ici dépaysante, sur le fleuve Amazone, 12 km de large en moyenne !
Un mystérieux sous-marin, une enfant précoce, une usine encore plus mystérieuse. Je ne vous en dis pas plus.
C'est un peu verbeux et parfois confus ou passant d'une action à l'autre sans ménagement. L'action est menée tambour battant et l'on ne comprend pas toujours les motivations des uns et des autres.
Les dessins sont toujours aussi beaux et complets, Yoko est toujours notre archétype féminin idéal. Et humain aussi, car elle maîtrise la sagesse tout en restant athlétique et ferme avec les autres.
Que deviendra Yoko sans Leloup ? Aurons-nous un jour un animé qui lui rendrait hommage ? Ou un long métrage ?
On peut rêver et merci Yoko et Roger !
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Yoko, Vic, Pol et Rosée vont en Amazonie pour que Pol y dispute une partie d'échecs. Ils sont transportés par Brian Mac Kinley et font la connaissance de sa fille Émilia. La partie d'échecs doit permettre d'ouvrir une porte donnant accès aux 7 codes. Ceux-ci serviront à se débarrasser d'un missile balistique soviétique dont l'explosion, couplée à la proximité d'une étrange météorite, causerait un « ouragan de fin du monde ».

La bande sera pour cela aidée de la Comtesse Olga (apparue dans L'Or du Rhin) pour essayer d'éviter la fin du monde par le biais de cette ogive nucléaire.

Une fois encore, Roger Leloup allie courage, intrigue, amitié, fantastique et un brin de fin du monde dans ces aventures. Dans une critique, quelqu'un disait que les aventures de Yoko s'essoufflaient. Je ne trouve pas ^^ ou sinon il faut avoir garder une âme d'enfant pour les lire sans se poser de questions et une part adulte pour en comprendre les sous-entendus. La plupart des qualités de Yoko ne se trouvent plus guère de nos jours, on vit dans un monde individualiste.... Et d'avoir une héroïne aussi humaine me fait du bien et me permet de me souvenir de certaines valeurs comme l'entraide et l'ouverture d'esprit.

cette bd est très bien pour les gens aimant l aventure