AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,97

sur 247 notes
5
12 avis
4
5 avis
3
3 avis
2
2 avis
1
0 avis
Avec le tome 9 intitulé "La Fille du vent" et paru en 1979 nous retournons sur Terre après un voyage à Vinéa, et le récit mélangeant espionnage et science-fiction est excellent : nous sommes bien dans le long Âge d'Or de la saga Yoko Tsuno… (le seul petit défaut c'est sa densité et son rythme trépidant : il y a tellement d'éléments que 2 tomes n'auraient pas été de trop pour mieux poser et développer l'intrigues et ses rebondissements !)
La team Yoko est invitée à Hong-Kong, et découvre que le danger est tel que les Chinois et Japonais travaillent conjointement pour y mettre fin : au Japon deux équipes de scientifiques sont engagées dans une course aux armements qui connaît une escalade sans précédent et banksters et patrons voyous liés au complexe-militaro industriel observent une stricte neutralité en finançant à part égales les deux camps, car dans les deux cas le Japon obtiendrait un arme de choix pour parler d'une voix forte dans le concert des nations (des thèmes d'une brûlante actualité car le nationalisme, le militarisme et le révisionnisme reviennent sur le devant de la scène au Pays du Soleil Levant)… L'humaniste Roger Leloup nous offre une vision sans concession du monde des affaires pour qui les peuples sont des ressources humains et des variables d'ajustement, et ce avant les années fric de cette sorcière de Margaret Thatcher et de ce salopard de Ronald Reagan… On n'oubliera pas non plus que la Belgique occupe une place non négligeable parmi les marchands de mort…
Que vient faire Yoko là-dedans ? L'équipe engagée dans la création d'un moyen de détruire les typhons est dirigée par son père Seiki Tsuno, et l'équipe engagée dans la création d'un moyen de créer de typhons artificiels est dirigée par son pire ennemi Ito Kazuky (un bon méchant qui aurait de l'allure dans un James Bond, et qui sort du moule de l'Ecole de Bruxelles qui nous avait déjà offert Olrik, Borg ou Arbacès ^^). Est-ce que les mêmes causes produisent les mêmes effets ? Tout ceci n'est pas sans rappeler "Mazinger Z" la série phénomène des années 1970 dans laquelle Kôji devait mettre fin à la guerre des savants entre la famille Kabuto et le Dr Hell !
Un ouvrage qui sent bon le film jamesbondien "On ne vit que deux fois" (le QG de Seiki Stunso est situé dans le cratère d'un volcan ^^) : l'auteur se fait plaisir avec les paysages japonais, agrémentés de temples, de pagodes, de maisons traditionnelles, de samouraïs, de ninjas, et de bonzes, mais s'éclate encore plus avec toutes les engins aériens ou marins dessinés comme d'habitude à la perfection (ah ça, il aurait fait fureur dans l'animation japonaise comme mechadesigner !). Pousse-t-il le vice en plaçant le QG du méchant dans le Cuirassier Yamato immergé ? Pas du tout, car le vrai héros est au final Aoki : cet ancien soldat de la Seconde Guerre Mondiale ne s'est jamais remis d'avoir survécu là où tous ses amis sont morts en donnant leur vie pour leur pays, et quand on lui propose de piloter à nouveau pour une mission hautement périlleuse destinée à sauver la population du Japon il n'hésite pas un seul battement de coeur… Préparez vos mouchoirs à l'avance hein… Leiji Matsumoto et Hayao Miyazaki ont peu ou prou raconté la même chose : là on est dans les artistes de niveau mondial, voire universel !
Le lien avec le Yamato ?
Commenter  J’apprécie          292
Cette fois, Yoko nous entraîne dans son Japon natal. Il y'a un peu de science et d'électronique dans cette aventure (Yoko reste notre Yoko), mais nous faisons connaissance avec sa famille et son passé, ce qui a fait son enfance.
Ce tome est vraiment intéressant car il nous aide à cerner un peu mieux ce qui fait la Yoko d'aujourd'hui.
Les dessins de Roger Leloup sont toujours aussi fins, délicats et parlants.
J'adore!
Commenter  J’apprécie          170
Une aventure pour faire réver certains ados, entre le club des cinq et un pseudo-manga....
Le dessin est agréable, le texte plutôt bien écrit.
Cependant le scénario est très improbable et l'aventure y perd en pouvoir de conviction. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et je suis bien content d'en être sorti.
Commenter  J’apprécie          111
Lu lors de sa sortie dans SPIROU à la fin des années 70, donc en haleine toutes les 2 pages, j'avais adoré le suspens, la densité et les trouvailles technologiques de l'auteur. Relu récemment, je m'aperçois que le dessin reste un peu raide, les rebondissements trop nombreux, la partie techno un peu tirée par les cheveux et la façon dons Yoko Tsuno se sort de toutes les situations les plus désespérées est vraiment exagérée. j'aurait peut-être du commencer par un tome plus récent.
Commenter  J’apprécie          90
Après l'Allemagne, le Moyen-Orient et l'espace, Yoko fait route vers sa terre natale, le Japon, où elle se trouve mêlée, avec ses amis Pol et Vic, dans une bataille entre son père et le très ambitieux Kazuky. En jeu : le savoir permettant de détruire les typhons, véritables calamités pour les habitants de l'archipel. Mais bien vite, le défi prend de l'ampleur et devient une affaire de famille, de fierté et de pouvoir.
Il aura fallu attendre neuf tomes avant que Roger Leloup ne nous livre des indications sur l'enfance et la famille de Yoko. Cet opus est donc un tournant dans la série et est évidement fortement imprégné de la culture japonaise. le dessin s'en ressent, qui présente des décors plus paisibles, entre temples et jonques magnifiques, et des couleurs moins criardes. Même Yoko est présentée ici avec des traits plus « typés ».
Quant aux thèmes abordés, ils sont eux aussi clairement culturels : l'honneur et la fierté, les forts liens familiaux et le respect des anciens, l'héritage de la Seconde Guerre mondiale... On y retrouve une Yoko toujours impulsive, mais cependant très respectueuse et attentive aux avis de son entourage, excepté ceux de Pol et Vic, personnages faire-valoir de cette aventure.
Dans les séries télé, on dit des épisodes qui touchent au récit profond, à la narration « culte », que ce sont des épisodes liés à la mythologie, qui apportent aux spectateurs des éléments pour comprendre tout le reste. « La Fille du vent » a pour moi toutes les caractéristiques de ces épisodes, car après cette lecture, on ne voit plus Yoko avec les mêmes yeux.
Inutile d'ajouter que ce titre est à mon sens un des cinq meilleurs de la série.
Commenter  J’apprécie          90
Un très bel album, subtile et touchant. L'histoire est un savant mélange de technologie, d'aventure de type espionnage et d'émotion, le tout parfaitement dosé. Les personnages sont complexes et nuancés, sur fond de culture japonaise et d'atmosphère d'époque (années 80).

Bref, un cocktail délicieux, remarquablement illustré comme d'habitude.
Commenter  J’apprécie          70
Un de mes préférés de la série, même à le relire bien des années après. Parce qu'avec la beauté des dessins, il y a L Histoire et l'émotion, en plus de l'aventure (création et destruction de typhons...) : Yoko retrouve ses attaches japonaises, qu'on croise assez peu au cours de la série, respectant sa culture d'origine tout en affirmant son indépendance de femme de sciences et d'action, en compagnie des fidèles Pol et Vic.
Commenter  J’apprécie          60
Technologie, typhons, poisson cru et kamikaze, pas de doute nous sommes bien au Japon.
Un tome qui me pince toujours le coeur. le personnage central n'est pas Yoko mais son ami Aoki, ancien pilote kamikaze ayant survécu à la guerre, aujourd'hui un vieil homme qui garde par devers lui ses secrètes blessures.
Aoki qui finalement, et malgré l'amour qu'il porte à Yoko qu'il a presque élevée, finira par accomplir son destin et vivre son idéal de sacrifice. Toutefois, le fait qu'il le fasse non pas pour détruire et tuer mais pour sauver des millions de gens a une portée immense. Si longtemps plus tard, j'écrase toujours une larme à la fin de cette BD.
Commenter  J’apprécie          50
J'ai beaucoup aimé ce volume de Yoko Tsuno, où l'on en apprend un peu plus sur son entourage puisque l'on rencontre ses parents (et plus spécialement son père), et Aoki, un brave japonais a jamais blessé dans son honneur... Qui le regagnera toutefois, à la japonaise, pour notre plus grande tristesse - et celle de Yoko.
Bref, un très beau volume qui s'équilibre harmonieusement entre révélations et émotions, et qui s'articule autour de ce qui m'apparait de plus en plus comme des préoccupations de l'auteur : l'écologie, l'environnement, le respect de la vie.
Commenter  J’apprécie          50
Nostalgie quand tu nous tiens. Je suis tombée sur cette bd à la bibliothèque Crecy-Leuilly Lecture et je me suis rappelée que j avais lu bon nombre des aventures de Yoko Tsuno à la bibliothèque ou je traînais mes guêtres dans ma jeunesse, à Saint Geniez d olt.
C est avec un plaisir non dissimulé que j ai emprunté cette bd.

Il faut savoir que Yoko Tsuno est une série de bande dessinée d'aventure et de science-fiction, qui a vu le jour en septembre 1970. L'héroïne, Yoko Tsuno, est ingénieur en électronique et va vivre des tas d histoires dont l une va se dérouler au Japon dans La fille du vent.

Je le conçois le dessin est affaire de goût mais je l avais adoré à l epoque. Aujourd hui avec un peu de recul je trouve que les personnages n ont pas vraiment d expressions faciales mais bien entendu cela ne gêne en rien la qualité de l histoire. Les dessins sont clairs tout en laissant place à des machines très détaillées.

Ici Yoko va se rendre au Japon avec Pol et Vic à la réception d un mystérieux message. Les services météorologiques de l aviation japonaise ont fait venir Yoko pour qu'elle parle à son père. Ce dernier a réalisé des recherches sur les typhons et à su les recréer. Mais l équipe de recherche s est scindée en deux. Une partie à rejoint Kazuky, homme ambitieux qui a financé les recherches. Il souhaite avec cette arme élever le Japon au rang des grandes puissances militaires.

Yoko devra passer par Hongkong afin que les hommes de Kazuki ne puisse la localiser. Un peu suspicieuse elle sera très prudente lorsqu elle devra se rendre chez elle car elle est attendue par des ninja. Elle réussira à retrouver sa maison sans encombre et surtout Aoki, vieil ami de la famille, mais ils seront quand même tous deux capturé par les hommes de Kazuky.

Ce tome nous permet de mieux appréhender ce qu est Yoko aujourd'hui puisque nous partons vers ses racines et faisons la rencontre de sa famille et d une personne qui lui est chère, Aoki. Ce tome est aussi fortement imprégné de la culture japonaise.

Un peu plus réaliste que les autres histoires, La fille du vent est vraiment bon et permet de passer un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (937) Voir plus



Quiz Voir plus

Ejdkgjrjrj

Yo

Yo
Yo
Yogh
T

1 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Yoko Tsuno, tome 1 : Le trio de l'étrange de Roger LeloupCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..