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Critique de Seraphita
Alain Delambre est un cadre senior… au chômage. Pour ne pas sombrer dans un enlisement mortifère, il multiplie les petits boulots sous-payés et les brimades quotidiennes de ses supérieurs. Jusqu'au coup de taloche de trop qui lui fait pressentir sa violence, à fleur de peau. C'est alors qu'une alléchante proposition d'emploi pointe le bout de son nez, un travail dans ses cordes : les ressources humaines. Seulement, pour obtenir cet emploi tant désiré, il va devoir participer à un jeu de rôle peu commun : une prise d'otages, dans lequel il devra évaluer le sang-froid de cadres face à un commando armé jusqu'aux dents et prêt à tout… A l'image d'Alain Delambre, d'ailleurs, hyper-motivé, et qui n'hésite pas à s'entourer des conseils d'une équipe de détectives privés et d'un ancien du Raid. Un engrenage noir et démentiel vient de s'enclencher.
« Cadres noirs » est une intrigue très bien construite et habilement ficelée. le suspens y est omniprésent, l'auteur ménageant ses effets grâce à une sobriété d'écriture, assez inédite dans ce genre policier, et somme toute très efficace : ce sont les implicites des mots, les creux de l'écriture, qui viennent porter les rebondissements, augmentant l'effet de surprise.
Même si les préliminaires du fameux jeu de rôle, regroupés dans le chapitre au titre sobre « Avant », semblent s'éterniser un peu, ils viennent donner sens et poids à la suite, les chapitres « Pendant » et « Après », avec un habile changement narratif dans le chapitre médian.
Ce qui fascine dans « Cadres noirs », ce n'est pas tant l'histoire qui regorge de classiques du genre (Qui manipule qui ? Qui est la victime, qui est l'escroc ?), mais plutôt le style incisif dont use l'auteur et qui lui permet, sans trop de difficultés, d'aspirer son lecteur dans un tourbillon de suspens… jusqu'à la fin. Magistral !
« Cadres noirs » est une intrigue très bien construite et habilement ficelée. le suspens y est omniprésent, l'auteur ménageant ses effets grâce à une sobriété d'écriture, assez inédite dans ce genre policier, et somme toute très efficace : ce sont les implicites des mots, les creux de l'écriture, qui viennent porter les rebondissements, augmentant l'effet de surprise.
Même si les préliminaires du fameux jeu de rôle, regroupés dans le chapitre au titre sobre « Avant », semblent s'éterniser un peu, ils viennent donner sens et poids à la suite, les chapitres « Pendant » et « Après », avec un habile changement narratif dans le chapitre médian.
Ce qui fascine dans « Cadres noirs », ce n'est pas tant l'histoire qui regorge de classiques du genre (Qui manipule qui ? Qui est la victime, qui est l'escroc ?), mais plutôt le style incisif dont use l'auteur et qui lui permet, sans trop de difficultés, d'aspirer son lecteur dans un tourbillon de suspens… jusqu'à la fin. Magistral !
