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Critique de Cath36


Il n'y a semble-t-il qu'à Venise où une fille peut se découvrir trois ou quatre pères, et éventuellement autant de mères, fussent-elles supérieures ou non. Il n'y a qu'à Venise où l'on peut voir un prêtre se faire battre à coups d'ombrelle par une courtisane, le fait de cacher deux revolvers sous sa soutane n'étant pas propre à la Sérénissime, même si au XVIIIe on préfère plutôt y manier l'épée ou le poignard. Et il n'y a bien sûr qu'à Venise que l'on peut cacher la mort d'un doge pendant les fêtes du Carnaval. Bref, on retrouve ici un Lenormand en grande forme, qui, sous le pseudonyme d'un patricien vénitien, insère avec comme toujours beaucoup de finesse et d' humour des connaissances historiques à une intrigue quelque peu délirante. On y apprend beaucoup sur les moeurs explicites et implicites de Venise, où le combat pour le pouvoir prend des formes un peu plus compliquées et nettement plus sournoises qu'ailleurs. Je lirai très volontiers la suite des aventures de Leonora, pour le plaisir et pour la culture.
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