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Critique de Eroblin


Cette nouvelle série commence sept ans après Aldebaran et se passe sur une planète Bételgeuse, elle aussi l'objet d'une mission de colonisation.En plein désert, une jeune fille traquée par les militaires leur échappe grâce aux relations particulières qu'elle entretient avec les Iums - de jolies bestioles mi-phoques mi-pingouins (un petit côté "smoking") qui, Dieu sait pourquoi, la protègent. Par ailleurs, les Iums intéressent énormément Leilah Nakad, qui étudie discrètement leurs us et coutumes. Mais Leilah est rongée par un terrible remords : sept ans plus tôt, elle commandait un vaisseau qui, transportant trois mille jeunes gens venus vivre sur Bételgeuse, continue de tourner vainement dans le ciel. En effet, tous les voyageurs du Konstantin Tsiolkowski sont morts congelés dans leurs caissons d'hibernation. Sauf Hector Albornoz et Inge de Vries, qui viennent de se réveiller ; leurs caissons se trouvaient dans un espace protégé du vaisseau. Ils sont certes vivants, mais livrés à eux-même sans espoir d'être sauvés. Pendant ce temps, sur Aldebaran, Driss et Alexa préparent une expédition dans le but de découvrir quel genre de problème a pu rencontrer la mission Bételgeuse : peut-être encore une bizarrerie de la mystérieuse Mantrisse. Et aussi Driss et Alexa, qui bénéficient depuis cent ans d'un élixir de jeunesse généreusement distribué par la même Mantrisse. Voilà donc Kim, le colonel Wong et le lieutenant Hudson (un beau blond très amoureux de Kim.) à bord d'un vaisseau censé rejoindre le Konstantin Tsiolkowski. Ce premier tome rassure tout de suite sur la qualité de l'intrigue et du dessin. Les paysages décrits sont somptueux même s'ils paraissent plus inamicaux encore que sur Aldebaran . Il y a moins d'océans et plus d'immensités désertiques et inhospitalières. Et de temps en temps des territoires verdoyants, luxuriants dans lesquels habitent des Iums, dénommés ainsi à cause du bruit ium qu'ils émettent. Un univers encore une fois enchanteur.
18/20
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