La technologie blockchain appliquée à la santé

Synthèse très dense des avantages de la blockchain dans le domaine de la santé : constitution des dossiers médicaux, partage avec le pharmacien, le médecin, l'hôpital et les patients, sécurisation, anonymisation si nécessaire pour l'envoi vers un "data lake" (océan de données anonymes), etc... Y'a plus qu'à...

En 2016, le gouvernement de l'Estonie a lancé une plateforme blockchain pour protéger les données médicales de plus de 1,3 million d'Estoniens. Surnommée la Estonian eHealth Foundation, ce projet vise à archiver toutes les données de santé à l'aide de registre d'activités.

Quelques un des obstacles identifiés au développement d'applications basées sur la blockchain sont l'interopérabilité, la sécurité et le confidentialité, la scalabilité, la rapidité et la motivation des patients.

En outre, accéder à une gigantesque base de données anonymes de patients et un rêve que beaucoup aimeraient voir se réaliser dans la recherche médicale.

Les patients ont fait savoir qu'ils ne souhaitaient pas partager leurs données médicales avec les casiers d'assurance maladie ou l'industrie pharmaceutique.

La blockchain a le potentiel de protéger et de sécuriser nos informations privées tout en permettant leur transfert en tout point du globe.

À propos de sécurité, saviez-vous que vos données médicales valent plus sur le marché noir que votre numéro de carte de crédit ?

La médecine 3.0 est celle qui intègre les profanes dans des activités telles que la collecte de données médicales, l'aide au diagnostic, la sensibilisation sur la santé... par le biais d'outils comme les e-cohortes, les objets connectés, la télémédecine et bientôt la blockchain.

La médecine 2.0 se démarque par un partage des connaissances et des données médicales entre les professionnels de santé, les patients et les autres intervenants de l'écosystème.

La médecine 1.0 est représentée par la relation hiérarchique entre le patient et le médecin. Elle centralise les connaissances et informations médicales des professionnels de santé dont les données ne sont pas partagées.