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Critique de nounours36


Ça y est, j'ai lu un Donna Leon, j'ai découvert enfin le commissaire Guido Brunetti. Chaudement recommandée par une amie italophile.

On est plongé dans une ambiance est 100 % italienne, et plus précisément dans le charme de Venise : les rues, les places, les habitants : on s'y croit. On se prendrait au jeu, pour aller chercher un dictionnaire Français-Italien et la carte de Venise pour suivre les pérégrinations de Brunetti, les raccourcis pour se déplacer dans le labyrinthe de Venise.

Le commissaire est un bon vivant : les bons vins, les bons plats accompagnés de Grappa, on sent l'arôme de chacun des cafés que va partager Brunetti.
Il est également cultivé, ne quitte pas une librairie sans un livre en main, mais ne comprend rien à un ordinateur.

L'histoire : le commissaire Brunetti apprend qu'une descente musclée à l'initiative des carabiniers a eu lieu en pleine nuit au domicile du couple Pedrolli, afin de mettre fin à un trafic d'enfants. Brunetti n'étant pas au courant des agissements des carabiniers va prendre la défense de ce Vénitien. L'affaire sombre plusieurs fois dans les oubliettes, le drapeau de l'extrême droit qui est agité via la ligue du nord (Lega Doge), mais que faire face aux puissants de ce monde ??
Des pharmaciens qui font la justice divine via le piratage des dossiers médicaux, des fraudes à l'assurance-maladie ULSS ...

Le commissaire va faire ce qu'il peut pour défendre le docteur Pedrolli, jusqu'à lui glisser le nom des proches qui l'ont dénoncé 'anonymement' aux carabiniers ( courage et Éthique).

De grosses ficelles pour faire fonctionner cette intrigue policière. de grandes questions philosophiques pour émouvoir dans les chaumières. C'est quoi être père, le devoir, l'adoption, la vente des enfants, les mère porteuses, la baisse de natalité dans les pays du nord. Brunetti est déchiré entre la loi et sa morale.

Je trouve Brunetti bien absent des enquêtes, il est tellement bien secondé son fidèle adjoint l'inspecteur Lorenzo Vianello, et la signorina Elettra lui mâchent tout le travail.

Le cantique des innocents se lit bien, rapidement, mais n'est pas transcendent.
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