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Critique de 5Arabella


Dans ce premier recueil de nouvelles Doris Lessing évoque ses souvenirs de l'Afrique qu'elle a connu en Rhodésie. La majeure partie du recueil évoque les Blancs qui y vivent, fermiers, surtout comme son père, ayant du mal à gagner de quoi vivre correctement, affrontant des conditions de vie difficiles, essayant de reconstituer sur place pour certains le mode de vie qu'ils ont connu en Angleterre.

Toutes ces nouvelles évoquent l'incommunicabilité : à l'intérieur du couple et de la famille, avec les voisins, avec les Afrikaners, détestés, et aussi bien sûr avec les Noirs, qui sont là présents à chaque pas, mais comme invisibles pour leurs employeurs ou voisins. Les personnages semblent en fait incapables d'aller vers l'autre, de sortir de leur univers, au contraire ils semblent se construire un petit monde très contraignant, plein d'habitudes et de routines, qui les rassure d'une certaine façon, mais qui constitue aussi une sorte de prison d'où il leur est impossible de s'échapper. Tous ces personnages sont limités par leurs préjugés et leur vision étriquée de la vie, et lorsqu'ils essayent d'en sortir cela ne donne par grand chose de bons, comme par exemple ces employeurs fraîchement débarqués d'Angleterre qui voudraient se montrer "gentils" avec leurs domestiques noirs, et qui ne provoquent rien de bon.
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